Burkina-Faso - Des experts internationaux ont entamé ce lundi à Ouagadougou, un atelier de mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques (CIAB), a-t-on appris auprès des organisateurs.
L'atelier réunit toutes les agences et les intervenants nationaux concernés par la question de la convention au Burkina Faso, ainsi que les experts régionaux et internationaux en la matière.
La rencontre est une initiative du Bureau pour les affaires de désarmement (Unoda), à travers le Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique(UNREC) et l'Unité d'appui à l'application de la (CIAB), en collaboration avec le gouvernement burkinabè.
La session de formation, a-t-on appris, s'inscrit dans le cadre de renforcer les capacités des experts et structures en charge de la question au plan national.
Durant deux jours, les participants débattront des différents concepts de la convention ainsi que du renforcement de sa mise en œuvre, basée sur les expériences régionales.
La Convention sur l'interdiction des armes biologiques, signée en 1972 et entrée en vigueur en 1975, interdit le développement, la production, l'acquisition, le transfert, la conservation et le stockage des armes biologiques ou à toxines. Il s'agit du premier traité international qui interdit la production de toute une catégorie d'armes.
A ce jour, 170 Etats membres ont ratifié ou adhéré aux clauses du traité. Dix autres Etats l'ont signé, mais ne l'ont pas encore ratifié.
La CIAB, avec le Traité de non prolifération nucléaire et la Convention sur les armes chimiques, est l'une des composantes clés de l'effort de la communauté internationale pour lutter contre la prolifération des armes de destruction massive, indique-t-on.