Construction du barrage de Samendéni: Le Premier ministre veille sur le chantier #aOuaga

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Construction du barrage de Samendéni: Le Premier ministre veille sur le chantier

Publié le lundi 2 decembre 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Fête du 11-Décembre : le Premier ministre à nouveau sur les chantiers
Vendredi 13 septembre 2013. Dori (région du Sahel). Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a visité les chantiers entrant dans le cadre des préparatifs de la fête nationale du 11-Décembre. Photo : Luc Adolphe Tiao, Premier ministre

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- 29/11/2013

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Activités du Premier ministre – 2013

Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao a visité le chantier de construction du barrage de Samendéni, le jeudi 28 novembre 2013. Il a fait le déplacement pour prendre le pouls des travaux de réalisation de l’infrastructure qui sont à plus de 45%.

Faire de Samendéni, après Bagrè, un véritable pôle de croissance pour un développement durable, telle est la vision du gouvernement, selon le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Mais, pour y parvenir, plusieurs difficultés sont à surmonter. C’est pourquoi le chef du gouvernement suit de bout en bout les travaux du chantier à travers des visites répétées. Ainsi, accompagné de certains membres du gouvernement, le locataire de la Primature a pris le pouls des travaux de construction du barrage, le jeudi 28 novembre 2013. Un déplacement qui lui a permis de visiter, sous la conduite du chef de mission de contrôle, Boukaidi Laghazaoui Abdelilah, les travaux d’excavation et de bétonnage de crues, de remblayage de la digue, de bétonnage de la vidange de fond, de réalisation de la paroi moulée en rive gauche et de déboisement. Le logement des ouvriers n’a pas été épargné par la visite. A l’issue de la tournée sur le chantier, les premiers responsables du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) et de l’entreprise chargée de l’exécution des travaux ont fait le point sur l’avancement du chantier et les difficultés qu’ils rencontrent au Premier ministre et à sa délégation. Un point de presse animé par Luc Adolphe Tiao a mis fin à la visite du jour. A l’entendre, les travaux sont à plus de 45% de taux de réalisation, voire 50% pour certains des ouvrages. « Ce qui veut dire que, de mon passage en juillet dernier à aujourd’hui, des progrès ont été réalisés », a-t-il dit. Il y a des progrès certes, mais le Premier ministre reste un peu inquiet du niveau de l’évolution des travaux, parce qu’il s’agit de mettre en eau, le barrage en juin 2014, a-t-il dit. Pour respecter ce délai, selon le chef du gouvernement, il faut trouver des solutions aux difficultés qui ralentissent l’exécution des travaux. Il s’agit, entre autres, des retards constatés dans le décaissement des fonds et l’arrivée des équipements hydroélectriques sur le site. A cela s’ajoute la question du déboisement du lit du barrage qui accuse également un retard.

10 milliards pour aménager 13 000 ha

En ce qui concerne les retards dans le décaissement des fonds, le Premier ministre a souligné qu’ils sont assez importants et dus à des questions de procédures administratives, aussi bien au niveau du budget de l’Etat que celui des partenaires techniques et financiers notamment les différents fonds arabes qui les accompagnent dans la réalisation du projet. C’est pourquoi, a-t-il confié, « nous avons pris l’engagement d’apporter des solutions afin que les travaux avancent ». Des instructions seront données au ministre en charge des Finances pour que la question financière trouve une solution, a-t-il dit. Quant à la question du déboisement, 3 000 hectares ont été déboisés sur les 13 000 à réaliser. Ainsi, pour le chef du gouvernement, il faut impérativement déboisement le lit du barrage, le nettoyer afin d’y mettre l’eau en juin prochain. Mais le hic, c’est qu’un besoin de 10 milliards de francs CFA s’impose pour ces travaux de déboisement et d’aménagement des 13 000 hectares. De ce fait, « il nous faut urgemment trouver cet argent, sinon, on n’arrivera pas à déboiser le lit d’ici à avril et il sera difficile car dès ce mois, il commence à pleuvoir et les gens ne pourront plus travailler », a précisé Luc Adolphe Tiao. De même, le retard, qu’accuse l’arrivée du matériel hydroélectrique devant servir à la construction de la centrale, constitue une préoccupation majeure. De l’avis du Premier ministre, les équipements devraient être livrés en fin septembre et installés au plus tard en fin décembre 2013. Mais, rien n’est encore arrivé sur le site, a-t-il révélé. A ce sujet, le coordonnateur du PDIS, le colonel Tamoussi Bonzi, a pris l’engagement de se rendre en France (en décembre) pour s’enquérir des informations relatives à ce volet. Une décision que le Premier ministre a bien appréciée. Le coordonnateur du PDIS a également demandé une implication du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) pour suivre et contrôler l’opération du déboisement. « En ce qui concerne l’aménagement des 1 500 hectares, si la question financière est totalement réglée, on va foncer en espérant réaliser ces aménagements au plus tard début 2016 », a indiqué M. Bonzi.

Boubié Gérard BAYALA

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