Le taux de prévalence du VIH/SIDA a baissé de 0,1 % au Burkina Faso entre 2008 et 2013, a-t-on appris à Ouagadougou, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, célébrée ce 1er décembre 2013.
Les derniers chiffres sur la maladie au Burkina Faso font ressortir que le taux de prévalence du SIDA est de 1,1% alors que ce taux était de 1,2% en 2008.
Selon les premiers responsables burkinabè en charge de la santé, ainsi que les organismes œuvrant dans la lutte contre la pandémie, l'objectif est d'atteindre zéro infection et zéro décès liés à cette maladie.
C'est à juste titre qu'au Burkina Faso, la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la maladie est placée cette année sous le thème : « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH/SIDA, zéro discrimination, zéro décès lié au SIDA ».
La journée a été organisée de manière anticipée, le dimanche 24 novembre 2013 à Ouagadougou par la Fédération des familles pour la paix mondiale et l'unification (FFPMU), en collaboration avec d'autres associations.
Cette célébration anticipée, selon le Vice-président de la FFPMU, Danwéré Sou, se justifie par un calendrier trop chargé qui ne permettait pas de célébrer la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA le 1er décembre.
La cérémonie avait connu la présence du député Célestin Koussoubé, par ailleurs coordonnateur des parlementaires pour la lutte contre le VIH/SIDA au Burkina.
C'est d'ailleurs lui qui a fait la lecture de la situation du VIH/SIDA au Burkina Faso.
La cérémonie a été également l'occasion de sensibiliser les participants sur la maladie. Il en est ressorti que
« la chasteté, la fidélité et l'abstinence sont les trois voies idéales pour éviter de contracter le virus du SIDA ».
Les familles ont été également invitées à jouer leur partition, car selon les acteurs de la lutte contre le SIDA, « seule l'éducation à la base permettra d'atteindre les objectifs escomptés ».