Près de cent mille personnes à haut risque d’infection, bénéficient des activités de prévention et de prise en charge du projet américain PACT-VIH au Burkina Faso, a-t-on appris à l’occasion d’une rencontre bilan dudit projet soutenu par l’agence américaine pour le développement international (USAID).
Faisant le point de l'engagement de la structure en une année, Dr Joseph Aimée Bidiga, coordonnateur pays du PACTE-VIH, a indiqué qu'en plus des 100 personnes prises en charge, plus de 20 mille autres bénéficient de conseil et dépistage sur le VIH.
Le coordonnateur pays du PACT-VIH a également souligné que plus de 8 millions de préservatifs féminins et masculins ont été gratuitement distribués dans six localités au Burkina Faso que sont Bittou, Pô, Ouahigouya, Banfora, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.
En plus du renforcement des structures locales que sont les organisations de la société civile, le projet, selon ses premiers responsables, vise aussi l'amélioration des connaissances en matière de bonnes pratiques et l'adoption de comportements sains pour les populations les plus vulnérables.
Cela fait bientôt un an que USAID intervient dans la lutte contre le SIDA au Burkina Faso, à travers le projet PACTE-VIH.
Financé à hauteur de 2,8 milliards de F CFA (5,5 millions USD) par l'USAID pour une durée de cinq ans, le Pacte-VIH est un projet de prévention et de prise en charge du VIH/Sida en Afrique de l'Ouest et notamment au Burkina Faso.
Dans le cas du Burkina, le Pacte-VIH accompagne le gouvernement burkinabé dans la mise en œuvre de sa stratégie nationale de lutte contre le VIH/Sida pour la période 2012-2017.
Le projet est mis en œuvre au sein des populations à haut risque à savoir les travailleuses du sexe, des hommes ayant des relations sexuellement avec d'autres hommes, des orpailleurs et des populations environnantes de ces catégories de personnes.
Le Pacte-VIH se fixe ainsi pour objectifs de freiner la propagation de la maladie dans certaines zones urbaines sur les populations à hauts risques d'infection.
Ces populations à hauts risques, a expliqué le coordonnateur pays Burkina Faso, Dr Joseph Aimée Bidiga peuvent faire rebondir la maladie si l'on n'y prend garde.
