La 18ème édition des Nuits atypiques de Koudougou (NAK) a été lancée dans la soirée du mercredi 27 novembre 2013, dans la cour des écoles “A” et “B”. Sous le thème : « Culture, économie sociale et solidaire »
C’est parti pour cinq nuits de musique. Le top départ du festival international de musique a été donné par madame le gouverneur de la région du Centre Ouest, Désirée Marie Chantal Boni, représentant le patron de la cérémonie, Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme.
Comme les éditions précédentes, cette édition présentera des plateaux variés, à savoir, la rue marchande, l’espace restauration, l’espace enfants, les rencontres professionnelles, les animations populaires à travers la ville et les prestations d’artistes en live au Théâtre populaire. « Fruit d’une initiative associative, les NAK sont devenues une vitrine culturelle au niveau national et international. Elles offrent un cadre d’échanges et de promotion culturelle permettant de découvrir les talents de la musique burkinabè, mais aussi ceux d’autres peuples», a relevé madame le gouverneur.
En effet, depuis dix-huit ans, les NAK offrent cette opportunité à de milliers de personnes d’en tirer profit. Le directeur des NAK et par ailleurs, fondateur de l’association Benebnooma, Koudbi Koala, prenant la parole a indiqué que sa structure a toujours œuvré dans le domaine social, il y a un quart de siècle. D’où le choix du thème qui veut que « l’homme soit au centre du développement… ».
Pour lui, l’économie doit être sociale et solidaire à la lumière de nos valeurs culturelles. D’où sa satisfaction, de la tenue de cette édition qui permettra en trois jours, de réfléchir à quel mode de gestion, dans le respect de nos valeurs culturelles fondamentales pourrait convenir le mieux à nos Etats dans un monde où le « pauvre n’a plus de place ».
Par ailleurs, il a saisi l’occasion pour un plaidoyer dans le but de la pérennisation des Nuits atypiques de Koudougou, comme l’a souhaité aussi le maire Jérôme Zoma, pour le financement de la construction d’un siège des NAK, au regard de l’exiguïté de l’actuel site d’exposition. Face à ce plaidoyer, la représentante du ministre de la Culture et du Tourisme, a eu son mot à dire :
« nous sommes très attentifs à l’engagement des NAK à se doter d’une salle de spectacles. Mais, la faiblesse des ressources nous commande d’éviter de faire des promesses. Toutefois, nous sommes disposés à accompagner les NAK dans la recherche de partenaires sûrs pour la réalisation du projet ».
