Foire internationale du livre de Ouagadougou : Ecrivains, libraires, diffuseurs, face à la problématique du livre scolaire #aOuaga

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Foire internationale du livre de Ouagadougou : Ecrivains, libraires, diffuseurs, face à la problématique du livre scolaire

Publié le vendredi 29 novembre 2013 | L’Express du Faso

© aOuaga.com par A.O
Cérémonie d’ouverture de la 12eme foire internationale du livre de Ouagadougou
Mardi 26 novembre 2013. Ouagadougou. Le ministre de la culture et du tourisme, Baba Hama (photo) a procédé au lancement de la 12eme foire internationale du livre (FILO 2013)

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La Foire internationale du livre de Ouagadougou, pour sa 12ème édition, a ouvert ses portes, le mardi 26 novembre 2013. Sous la présidence du ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama ; cette foire se tient sous le thème : « Edition et diffusion du livre scolaire au Burkina Faso : état des lieux et perspectives ».

Depuis l’an 2000 et dans la continuité, le ministère de la Culture et du Tourisme, offre au monde des éditeurs, des libraires, et autres acteurs de la chaîne du livre, l’opportunité de s’ouvrir au grand public composé d’élèves, d’étudiants, de professeurs, universitaires et autres partenaires du monde du savoir. La FILO se veut ainsi un cadre de concertation entre les acteurs du livre, un espace de promotion de la presse, de l’édition et de l’imprimerie.

Cette 12ème édition se déroule sous les parrainages des ministres de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, des Enseignements secondaire et supérieur, et celui de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Pour le représentant des parrains, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, la création et l’institutionnalisation de la FILO est une voie pérenne de développement de notre pays, car le livre est un outil de développement moral et intellectuel ».

La FILO se tient dans un climat de fraternité sous régionale avec la participation des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo. Ces pays sont venus rehausser de leur présence, cette édition. Et comme les autres éditions, celle de 2013, a, à son menu, des expositions ventes, ou expositions simples de livres, des expositions de la presse écrite nationale, des conférences, tables-rondes, des concours littéraires, des rencontres avec les écrivains et des séances de dédicaces. Mais cette édition aura son lot d’innovations à savoir une journée d’hommages à l’écrivain nigérian Chinua Achebe et des tables-rondes consacrées aux langues nationales et la reprise des olympiades scolaires.

Des échanges autour de la problématique du livre scolaire au Burkina Faso

En se penchant pour cette édition sur la problématique de l’édition et de la diffusion des livres scolaires au Burkina Faso, la FILO veut s’interroger aussi bien sur les préoccupations qui prévalent actuellement dans le secteur de livre que sur la place centrale du livre scolaire dans l’équilibre économique et financier des maisons d’éditions. Ce thème, indiquera le président du comité d’organisation, Jean-Claude Dioma, « met en exergue la relation entre le livre et l’école, tout en levant les préoccupations de l’impression ».

Le choix de cette thématique relève, le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, se justifie du fait que le livre scolaire est perçu dans nos pays comme le pivot des activités éditoriales. Les milieux scolaire et parascolaire constituent un marché stable et fiable pour le livre. Il semble légitime donc, de responsabiliser les acteurs au moment où le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation définit une stratégie nationale des manuels scolaires et que les acteurs se concertent sur les nouvelles modalités à définir pour l’édition du livre.

Les quatre départements ministériels ont profité de cette opportunité pour parapher un protocole d’accord sur l’organisation conjointe de la FILO. Ce protocole d’accord stipule que les ministères de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, des Enseignements secondaire et supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et celui de la Culture et du Tourisme se doivent d’organiser conjointement la FILO.

Firmin OUATTARA

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