Ce 28 novembre 2013, la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) fête son 25e anniversaire. A Ouagadougou, l’évènement a été célébré à la bourse du travail par une séance publique de témoignages sur la lutte pour la construction du mouvement syndical révolutionnaire de lutte de classe.
Ce sont quatre anciens leaders du mouvement syndical au Burkina qui ont animé cette séance publique de témoignages.
Il s’agit de Boussé GUIRO du SYNTER (Syndicat National des Travailleurs de l’Enseignement et de la Recherche), de Yamba TIENDREBEOGO du SYTTBHA (Syndicat des Travailleurs des Travaux publics, du Bâtiment, de l’hHdraulique et Assimilés), d’Etienne ZOUNGRANA du SYNTRAMI et de Tolé SAGNON de la CGT-B (Confédération Générale du Travail du Burkina).
De leurs témoignages, il ressort que le syndicalisme révolutionnaire de lutte de classe a vu le jour au Burkina dans les années 1970. Les travailleurs issus de mouvement d’étudiants en occurrence l’UGEB, ont été les premiers acteurs. Son ancrage par contre, ne s’est pas faite dans l’indolence.
« Comme toute grande œuvre humaine, le syndicalisme révolutionnaire de lutte de classe a été construit dans la souffrance, l’abnégation et le sacrifice » a martélé Yamba TIENDREBEOGO du SYTTBHA.
Des souffrances et abnégations de son avis qui ont été possibles grâce à leurs convictions. « C’est le fait de croire qu’un monde nouveau pour les travailleurs etait possible qui nous a permis de resister » a-t-il ajouté.
Cette séance publique de témoignage visait selon le Secrétaire Général de la CGT-B, Tolé SAGNON, à rappeler aux pionniers encore vivant cette période et aux jeunes, le travail et le sacrifice consenti par les anciens afin qu’ils puissent mieux assurer la relève.
A noter que la CGT-B tient depuis hier Mercredi 27 novembre son 6e congrès ordinaire.