Le Séminaire de formation des organismes de radiodiffusion et télévisions de l’espace francophone (SEFOR) vient d’éteindre sa bougie dans l’après-midi de ce mercredi 27 novembre 2013 à Ouagadougou. Organisé par le CIRTEF, ce séminaire avait pour objet de réunir les acteurs en charge des médias afin de les outiller sur les nouvelles méthodes de travail pour pouvoir accomplir leur mission de service public. Durant ces trois jours, les professionnels des médias se sont appesantis sur la thématique suivante : face à la concurrence, miser sur la production locale. C’est Alain Edouard TRAORE, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement qui a sonné le glas de la 22e session du SEFOR.
Entre universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) et séminaire de formation des organismes de radiodiffusion et télévisions francophones (SEFOR), ce que l’on a pu constater, est que le mois de novembre 2013 a rendu un vibrant hommage à la presse africaine en générale et celle Burkinabè en particulier dans la capitale Burkinabè.
Pendant que les UACO fermaient ses portes le 23 novembre dernier, le SEFOR lui a débuté le 25 novembre. Les professionnels des médias, trois jours durant, ont mené des échanges sur le thème : face à la concurrence, miser sur la production locale.
Et c’est ce mercredi 27 novembre que le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Alain Edouard TRAORE a sonné la cloche de la fin de la 22e session du SEFOR.
On retient que se sont au total 26 personnes dont 20 nationaux et 6 internationaux, 6 radios nationales qui ont mis les bouchés doubles pour favoriser la tenue de ce séminaire de formation des organes de radiodiffusion télévisions francophones.
Et en termes d’acquis, les participants disent être outillés de bagage. Ils ont passé en revue sur : comment mener un débat ? comment présenter un journal télévisé ? Comment écrire un article de journal (presse écrite et celle en ligne) ?
Les participants à ce séminaire, satisfaits, n’ont pas tari d’éloges au sorti de ces 72h de travaux.
François GUILBEAU, président du CIRTEF
« Les conditions de travail ont été parfaites, l’équipe technique de la RTB a veillée au grain, l’accès à la sonorisation pendant nos travaux a été impeccable, tout a été réuni pour la réussite du séminaire et je profite de l’occasion pour saluer les efforts des organisateurs en particulier et de tout le gouvernement Burkinabè en général » s’est réjoui le président GUILBEAU.
Godefroy YOMBI, DG de radio Congo
« Les enseignements ont été très intéressant lors de ce séminaire de travail que nous avons assisté.
Il faut dire que pendant ces trois jours de travaux, nous nous sommes arrivé à la conclusion sur laquelle il faut plus mettre l’accent sur les productions en ce qui concerne les chaines publiques et aussi revoir le budget alloué à se département pour permettre d’atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés »
Alimata FARTA/OUEDRAOGO, directrice de Radio Burkina
« Un certain nombre d’acte ont été posés durant ces trois jours de travaux et d’échanges que nous avons tenus.
Et en conclusion, il ressort que, pour que nos chaines de radiodiffusion évoluent, nous devons plus produire mais surtout produire en qualité pour favoriser la coproduction entre les pays du Sud et aussi ceux du Nord »
Stéphane TODOME, DG ORTB
« Ce séminaire qui vient de fermer ses portes à son pesant d’or dans la mesure où le thème même nous interpelle de la concurrence actuelle.
Avec la transition vers la TNT que nos pays envisage d’ici 2015, il est donc nécessaire de multiplier des rencontres allant dans le ce même volet pour échanger et voir quelles seront les mesures à prendre pour réussir la migration ».
