Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, était, mercredi 27 novembre 2013, dans les stands de la 12e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO), sur le site du SIAO.
C’est un illustre visiteur que les exposants de la 12e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) ont accueilli, mercredi 27 novembre 2013 dans la soirée. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, est allé témoigner à ce monde de la littérature, tout l’intérêt qu’il porte à leurs œuvres et à leurs activités. A son arrivée sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) où se tient la foire, le Premier ministre a été accueilli par le ministre de la Culture et du tourisme, Baba Hama. La délégation de la primature a fait le tour de la quasi-totalité des stands d’exposition. « Je suis venu pour encourager tous ceux qui évoluent dans le livre. J’ai une pensée particulière pour tous ces écrivains burkinabè. Et j’ai à mes côtés Maître Pacéré, qui est un symbole qui montre la vivacité de notre culture », s’est exprimé le Premier ministre à l’issue de sa visite. Friant de lecture même si ses fonctions le limitent quelque peu, le chef du gouvernement s’est procuré quelques livres : « Où va la littérature togolaise », « la fille du Président », « Le piège à conviction », des dictionnaires bilingues anglais-français. « Ce sont des livres de sociologie », a-t-il répondu aux journalistes qui ont fait allusion à des œuvres politiques. Cette visite a été aussi l’occasion pour Luc Adolphe Tiao de féliciter les organisateurs de la FILO pour l’assiduité dans la tenue de la foire. « Je salue aussi la pérennité de cette activité que le ministère a réussi à sauvegarder et qui prend de l’ampleur. J’ai connu la FILO à ses débuts », a-t-il relevé. Ce passage à la foire a permis au Premier ministre d’apprécier la diversité des éditeurs burkinabè. « Certains se donnent de plus en plus aux ouvrages scolaires et cela est très important dans un pays où l’éducation occupe une place prioritaire dans nos programmes de développement ». Il a, pour ce faire, promis le soutien du gouvernement à la foire et à ces éditeurs afin que les livres soient le plus accessibles aux populations et surtout aux élèves à travers le Burkina Faso. Egalement attaché à la littérature en langues nationales, il s’est réjoui de son évolution. « Nous sommes une minorité qui parlons le français et encore une plus grande minorité qui savons le lire. Nous avons fait des progrès en matière linguistique, notamment dans la traduction d’un certain nombre d’ouvrages en langues nationales. Il faut maintenant encourager les éditeurs qui prennent ce risque, car le marché n’est pas si important », a-t-il dit.