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Sidwaya N° 7551 du 27/11/2013

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Protection de l’enfant : pour une synergie d’action en Afrique de l’Ouest
Publié le mercredi 27 novembre 2013   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le ministre Alain Zoubga


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Le Réseau Afrique de l’Ouest (RAO) pour la protection des enfants tient sa 9e rencontre du comité de pilotage du 25 au 29 novembre 2013 à Ouagadougou sous le thème : « Renforcement du mécanisme régional de coopération : la qualité et la durabilité des mesures de protection et de réintégration des enfants en situations vulnérables et en particulier les enfants migrants ».

La sous-région ouest-africaine constitue une zone de forts déplacements transfrontaliers de personnes, dont un grand nombre de mineurs qui se retrouvent dans la plupart des cas, en situation de précarité. C’est pour prendre en charge ces enfants immigrants vulnérables que le Réseau Afrique de l’Ouest (RAO) pour la protection des enfants, a vu le jour. La rencontre de Ouagadougou se veut être un cadre de partage d’expériences des organisations de la société civile de l’espace CEDEAO, qui font du bien-être de la petite enfance, leur préoccupation. Pendant 5 jours, les délégués venus des 15 pays de l’espace sous-régional et le directeur de la Fondation suisse du service social international, Rolf Widmer vont échanger sur du thème central : « Renforcement du mécanisme régional de coopération : la qualité et la durabilité des mesures de protection et de réintégration des enfants en situations vulnérables et en particulier les enfants migrants ». Pour le coordonnateur national du RAO au Burkina Faso, Djibril Fall, les travaux de la 9e édition du réseau vont s’articuler sur 3 axes majeurs que sont : « le renforcement des réseaux au niveau national », « l’accompagnement individualisé des enfants à travers la sensibilisation » et la signature d’« accords bilatéraux et multilatéraux ». Le ministre burkinabè de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Alain Zoubga, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, pense que la tenue de cette 9e session du comité de pilotage du RAO doit marquer un tournant décisif dans les actions de lutte contre toutes formes de vulnérabilités dont souffre l’enfant en situation de mobilité en Afrique de l’Ouest. Quelque peu perplexe face au phénomène dans nos Etats, il déplore que « malgré les nombreuses actions, accords bilatéraux, multilatéraux et autres dispositions qui sont menés, pris et signés en matière de protection de l’enfant, ils sont encore malheureusement très nombreux, les enfants qui souffrent dans leurs corps et âmes du fait des difficiles conditions d’existence ». Il fonde ainsi l’espoir que la rencontre de Ouagadougou va amener les pays et les acteurs soucieux de la protection des enfants, à poser un regard plus approprié non seulement sur cette question de la mobilité transfrontalière à risque des enfants, mais également et surtout de promouvoir un véritable cadre de concertation où les décideurs, les partenaires techniques et financiers dans une synergie d’action et une mutualisation des ressources, vont réussir à assurer un cordon protecteur pour les enfants. « Les stratégies éparses, solitaires et non concertées ne sauraient vaincre les réseaux transfrontaliers de trafiquants de plus en plus organisés et des exploitants d’enfants », a-t-il fait remarquer. Il a, pour ce faire, promis l’engagement de l’Etat burkinabè à travers son département, d’accompagner cette dynamique régionale de protection de l’enfant. Le RAO a vu le jour en 2002 grâce au soutien de la Fondation suisse du service social international. Sa vocation est de créer et renforcer la coopération entre les acteurs afin de prendre en charge de manière individuelle, des mineurs en déplacement et en situation difficile au-delà des frontières. La prise en charge comprend l’identification de l’enfant, sa protection, son évaluation psychologique, la recherche de sa famille dans son pays d’origine, son retour volontaire, le soutien à un projet éducatif ou professionnel et un suivi de deux ans.


Boyavé Léopold YE
Nadège GO
(statgiaire)

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