Le dossier de Norbert Zongo, journaliste burkinabè assassiné en 1998, sera examiné le 28 novembre prochain par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), au siège du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à Arusha en Tanzanie, indique un communiqué du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODM/PP), reçu mardi à APA.
La CADHP qui a son siège à Banjul (Gambie) va délocaliser ses activités à Arusha pour les besoins de cette affaire.
La CADHP a fait suite le 21 juin dernier de la requête des ayants droit de feus Norbert Zongo, Abdoulaye Nikiéma, dit Ablassé, Ernest Zongo et Blaise Ilboudo et du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des Peuples (MBDHP) en se déclarant compétente pour examiner au fond cette affaire le 28 novembre 2013, selon le communiqué.
Selon le CODM/PP, la saisine de la CADHP s’inscrit dans la logique de la persévérance dans la lutte citoyenne.
Ce procès, note-t-on, verra la participation effective du MBDHP et des avocats des familles.
Le CODM/PP s’est donné « dans la détermination, les moyens de lutte pour aboutir tôt ou tard à ce que justice soit rendue au journaliste émérite Norbert Zongo, assassiné pour ses convictions politiques avec trois (03) de ses compagnons d’infortune ».
Tout en rappelant que seules « la mobilisation et la détermination du peuple burkinabè » pourront faire aboutir le dossier Norbert Zongo, le CODM/PP), à travers le communiqué félicite d’ores et déjà l’ensemble de ses militants et les invite à se tenir toujours « prêts et à rester à l’écoute ».
Norbert Zongo et ses trois compagnons ont été assassinés le 13 décembre 1998, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Ouagadougou, la capitale.