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SEFOR 2013 : les professionnels des médias au chevet de l’audiovisuel francophone public
Publié le mardi 26 novembre 2013   |  RTB


Radios
© Autre presse par Bénéwendé Bidima
Radios et télévisions francophones : l`heure du défi de la production locale
Lundi 25 novembre 2013. Ouagadougou. Le 22e Séminaire de formation des organismes de radiodiffusion-télévision du monde francophone (SEFOR) a débuté ses travaux, placés sous le thème "Face à la concurrence, miser sur la production locale", et qui vont s`étaler jusqu`au 30 novembre


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Les travaux de la 22e session du Séminaire de Formation des Organismes de Radiodiffusion Télévision (SEFOR) se sont ouverts lundi 25 novembre à Ouagadougou.Les professionnels des médias publics francophones vont, 6 jours durant, axer leurs réflexions sur le thème « face à la concurrence, miser sur la production locale ».L’édition 2013 est organisée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Conseil des Radios Télévisions d’Expression Française (CIRTEF) en collaboration avec la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB).Après Ouagadougou en 2000, les professionnels de médias publics du Burkina, d’Afrique et ceux du reste du monde se retrouvent pour la 2e fois dans la capitale burkinabè au chevet de l’audiovisuel francophone.

Des médias, qui du reste font face au bouleversement technique et technologique avec en toile de fonds l’avènement de la Télévision Numérique de Terre (TNT) d’ici à l’horizon 2015.

Pour ce faire, le SEFOR, une manifestation majeure de l’audiovisuel francophone entend se donner les moyens de relever ce défi dans un contexte marqué par la concurrence des chaines et des productions étrangères.

Des ateliers de réflexion et d’information et de formation sur les questions liées à la production, aux programmes, les nouvelles technologies sont au menu de cette rencontre.

Le chef du gouvernement burkinabè a déjà pris la mesure des défis qui s’imposent au paysage médiatique francophone, en l’occurrence les radios et les télévisions.

« Les récentes mutations technologiques ont profondément marqué le paysage audiovisuel mondial, obligeant les professionnels du secteur à se remettre en question et à se réadapter continuellement pour faire face aux nouveaux défis », a mentionné Beyon Luc Adolphe TIAO dans son message livré par le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement, Alain Edouard TRAORE.

Du haut de cette tribune du 22e SEFOR, sur un ton ferme empreint d’humour, la directrice de la diversité de l’organisation Internationale de la Francophonie, Youma FALL, a souligné qu’ « en Afrique francophone, la situation évolue dans le bon sens mais on a encore une nette prédominance des feuilletons importés ».

Et pour changer la donne, l’OIF, le CIRTEF et 5 autres partenaires voient à travers un ambitieux projet baptisé « capital numérique » une ébauche de solutions.

Concrètement, il s’agira de faciliter l’alimentation des grilles de programmes par la coproduction et de numériser des fonds d’archives de télévisons consultables en ligne.

Le président du CIRTEF, François GUILBEAU, pour sa part a estimé que « la thématique retenue pour ce SEFOR répond à la nécessité d’une réflexion approfondie sur nos offres de programmes dans un environnement profondément marqué par la mondialisation et le développement du numérique qui la favorise ».

Les travaux de cette 22e édition du SEFOR s’achèvent le 30 novembre prochain selon le chronogramme ventilé à la presse.

Harouna MARE

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