Semaine nationale de la citoyenneté : convergences pour une société de paix #aOuaga

Société

Semaine nationale de la citoyenneté : convergences pour une société de paix

Publié le lundi 25 novembre 2013 | Sidwaya

© Présidence par DR
Semaine nationale de la citoyenneté : le chef de l`Etat lance la 10e édition
Vendredi 22 novembre 2013. Ouagadougou. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a lancé la 10e édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) placée sous le thème "Droits humains, citoyenneté et revendications sociales : quelle convergence pour une société de paix ?"

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Société civile

La dixième édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) se tient du 22 au 29 novembre 2013.La cérémonie de lancement, placée sous le très patronage du président du Faso, Blaise Compaoré, est intervenue le 22 novembre dernier à Ouagadougou.Pour la dixième fois consécutive, le Ministère des droits humains et de la promotion civique, sacrifie à tradition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC). La présente édition qui se déroule du 22 au 29 novembre 2013, est placée sous le thème : « Droits humains, citoyenneté et revendications sociales : quelles convergences pour une société de paix » ? La cérémonie d’ouverture riche en couleurs, présidée par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, a débuté par l’exécution de l’hymne national. Le président du Faso a indiqué que les SENAC sont pour le Burkina Faso, des espaces privilégiés d’éducation et de formation aux droits humains et à la citoyenneté responsable. En outre, Blaise Compaoré a constaté que la célébration régulière de ces semaines, ainsi que les actions d’accompagnement qu’elles induisent, ont contribué à l’éveil des consciences des Burkinabè aux exigences de l’éthique de vivre ensemble. La promotion et la protection des droits collectifs et religieux appellent, selon lui, à l’enracinement de la culture de citoyenneté… Il a par ailleurs affirmé que le Burkina Faso est bâti sur le socle de la paix, du dialogue et de la concertation. « Ce héritage doit être pérennisé et transmis de génération en génération », a souhaité le présiddent du Faso. Le maire de la ville de Ougadougou, Casimir Ilboudo, a, lui aussi, salué l’organisation annuelle de la SENAC en ce sens qu’elle permet de susciter une citoyenneté et une culture sur les droits humains et le civisme. Et ce, face au phénomène d’incivisme qui va grandissant dans sa cité. De l’avis du parrain de cette dixième édition, Monseigneur Anselme Titiama Sanou, les nombreux défis qui se posent au Burkina Faso en matière de civisme et de citoyenneté responsable, justifient, selon lui, toute la pertinence du thème. « L’incivisme a atteint des proportions assez inquiétantes dans notre pays », a-t-il déclaré. Il a ensuite interpellé chaque acteur de la société sur le rôle qui est le sien dans la préservation de la paix. « Nous devons agir pour inverser la tendance actuelle afin d’asseoir notre processus de construction démocratique sur les vertus citoyennes et démocratiques du dialogue, de la concertation, de l’intégrité et de responsabilité », a recommandé Monseigneur Sanou. Car, c’est en cela seulement que les Burkinabè parviendront à bâtir une société de paix qui réponde à leurs plus profondes aspirations.
Pour sa part, la ministre des Droits humains et de la promotion civique, Julie Prudence Nigna, a confié que l’atmosphère sociopolitique au niveau national a été marquée ces derniers mois, par des marches- meetings de travailleurs exigeant de meilleures conditions de vie et par la controverse sur la mise en place du Sénat… Le thème de cette dixième édition s’imposait donc de lui-même, à en croire la ministre. « Le thème nous invite à mener la réflexion sur notre responsabilité de citoyen dans la consolidation de la paix », a-t-elle dit. Et d’ajouter que le citoyen a le droit de revendiquer. Cependant, a-t-elle poursuivi, celui-ci ne doit point perdre de vue l’obligation qui lui incombe, de contribuer à la paix sociale et mieux, de la préserver. La cérémonie a été l’occasion de décerner des prix aux lauréats des jeux et concours sur « Les droits humains », Le civisme et la propreté », organisés dans des établissements des 13 régions du Burkina Faso. Le grand prix « Etoile de la tolérance », d’une valeur d’un million de FCFA, a été attribué à l’Union de la fraternelle des croyants de la ville de Dori. Des médailles ont également été décernées au cours de cette cérémonie d’ouverture de la 10eme édition de la SENAC dont l’innovation majeure est la mise en place d’un « Village du bon citoyen », sis au siège du FESPACO.

Aïssata BANGRE
Cendrine NOMBRE (stagiaire)

Commentaires