La réunion annuelle des membres du forum de l’alliance Act Afrique de l’Ouest a pris fin, le jeudi 21 novembre 2013 à Ouagadougou, à travers un symposium. Portant sur le thème « Contribution des acteurs au dialogue interreligieux pour la construction de la paix », cette conférence a contribué à la mise en œuvre des mécanismes d’édification de la paix en Afrique.
L’Afrique, à l’instar des autres continents du monde, est la région la plus affectée par les luttes armées ou les crises politiques porteuses de germes de guerre. Face à cette situation, des initiatives sont développées, aussi bien par l’Etat que par les leaders religieux, coutumiers et la société civile pour cultiver, entretenir et propager la paix. C’est dans cette optique que les membres de l’alliance ACT ont tenu le 21 novembre 2013, un symposium sur la paix en Afrique. Tenu en marge de la réunion du Forum Act Alliance, ouvert le 19 novembre 2013, ce symposium, selon le représentant de la ministre des Droits humains et de la promotion civique, Xavier Bayala, a permis des échanges sur la contribution des différentes organisations religieuses à la construction de la paix. « Ce cadre d’échange a été l’occasion pour les membres de mieux appréhender la nécessité de construire la paix autour de nous, dans nos familles, dans nos organisations, dans la nation et partout, ailleurs », a-t-il ajouté. Pour le président de Act Burkina Forum, Léonard Tegwendé Kinda, les échanges sur la contribution des organisations religieuses à la promotion de la paix portent sur plusieurs domaines, à savoir l’intervention humanitaire, les actions de développement et les activités de promotion des droits humains. Au terme des travaux, cette réunion a admis la capitalisation et le partage des meilleures pratiques et ceux des approches pertinentes dans la recherche de la paix, la prévention, la gestion et la résolution des conflits. « Aussi a-t-il été un cadre pour les acteurs de mieux cerner les difficultés que connaissent les organisations religieuses pour la mise en œuvre des projets et programmes relatifs à la construction de la paix », a souligné le représentant du ministre. Egalement, de mesurer les défis auxquels elles sont confrontées, et de proposer des solutions appropriées pour consolider les acquis. « Il a été recommandé que les organisations religieuses qui ont pris part à cette conférence, puissent travailler à institutionnaliser ses relations afin que les composantes à la base puissent s’en approprier », a indiqué le président. « J’ai été particulièrement touchée par la situation des femmes accusées de sorcellerie. Je pense qu’il y a vraiment un travail de plaidoyer à mener et les autorités doivent davantage s’engager avec les religieux pour vraiment bannir cette pratique », a laissé entendre Fatoumata Cissé du Mali. Les participants à cette rencontre étaient des membres de Act Alliance, des fidèles des églises et missions évangéliques, venus de 11 pays d’Afrique et d’Europe. Cette organisation a pour objectifs, d’œuvrer à un développement durable, d’organiser des interventions de secours et de défendre des causes dans le domaine de la justice.
