Premier ministère : Les aviculteurs plaident la détaxation des intrants #aOuaga

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Premier ministère : Les aviculteurs plaident la détaxation des intrants

Publié le lundi 25 novembre 2013 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, reçoit l’Interprofession des aviculteurs modernes du Burkina Faso.

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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a reçu le vendredi 22 novembre 2013, l’Interprofession des aviculteurs modernes du Burkina Faso.

Conduite par sa présidente, Alimata Kéita/ Sawadogo, l’Interprofession des aviculteurs modernes du Burkina Faso est allée à la rencontre du chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, le vendredi 22 novembre 2013, pour plaider la détaxation des intrants qu’elle importe, ainsi que le matériel avicole. Si le Premier ministre accède à leur sollicitation, cela permettra aux professionnels du secteur « d’être compétitifs sur le marché », a dit Alimata Kéita/Sawadogo. Selon elle, l’interprofession rencontre des difficultés dans la chaîne de production. La rencontre avec Luc Adolphe Tiao a eu pour objet, de lui faire part de tous ces goulots d’étranglement de la filière. « Il nous a promis, à partir des documents que nous allons lui soumettre, de nous aider à travers la détaxation, afin que nous soyons compétitifs », a expliqué Mme Kéita. D’autres difficultés, telles que la mévente, existent dans le secteur. Elles sont justifiées par le fait que les acteurs supportent « beaucoup de taxes ». « Si ce problème est résolu, de même que celui du renforcement des capacités, nous pensons que nous pouvons être compétitifs », a soutenu la présidente de l’Interprofession des aviculteurs modernes du Burkina Faso. Le problème est, certes, vieux de plusieurs années mais, la présidente reste convaincue qu’« enfin, il sera résolu ». Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Tinga Ouédraogo, qui a introduit la délégation des aviculteurs auprès du chef du gouvernement est, à cet effet, porteur d’un dossier qui passera, dans les semaines à venir, en conseil des ministres. Les aviculteurs modernes du Burkina Faso comptent beaucoup sur cette occurrence, afin de « promouvoir cette filière qui est au stade de balbutiement, afin de nourrir tous les Burkinabè de poulets et d’œufs de consommation de qualité et surtout sains », a dit Mme Kéita.

Souleymane SAWADOGO

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