Violences de genre en milieu scolaire en Afrique de l’ouest : Des stratégies pour sanctionner les auteurs #aOuaga

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Violences de genre en milieu scolaire en Afrique de l’ouest : Des stratégies pour sanctionner les auteurs

Publié le lundi 25 novembre 2013 | Le Quotidien

© Autre presse
Koumba Boly Barry, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

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La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly Barry, a clos, le jeudi 21 novembre 2013, à Ouagadougou, l’atelier régional sur la lutte contre les violences de genre en milieu scolaire en Afrique de l’Ouest. Débuté le mardi 19 novembre, cet atelier à regrouper 6 pays. Il s’est agi pour les différents acteurs de réfléchir sur des stratégies de lutte contre les violences de genre en milieu scolaire qui contribuent à une éducation de qualité des filles.
L’atelier régional sur la lutte contre les violences de genre en milieu scolaire en Afrique de l’Ouest a pris fin le jeudi 21 novembre 2013, à Ouagadougou. C’est la ministre Koumba Boly Barry qui a procédé à la clôture dudit atelier, dont l’objectif était de mener des réflexions visant à identifier des outils et des méthodes intégrant la question des violences de genre en milieu scolaire. En effet, dans de nombreux pays, en Afrique subsaharienne, les données disponibles révèlent que les filles sont victimes de formes de violences autour ou au sein de leurs établissements scolaires, a expliqué Aïcha Bah Diallo, vice-présidente du Forum for African women educationalist (FAWE). A l’entendre dire, cela nuit à leur bonne éducation et les pousse parfois à abandonner l’école. « Quelles soient sexuelles, psychologiques, ou physiques, ces violences de genre sont de nos jours majoritairement invisibles », a-t-elle relaté. C’est dans le souci d’identifier les obstacles et les mesures de soutien à mettre en œuvre pour une meilleure prise en compte de ce phénomène en milieu scolaire que des acteurs, venus de 6 pays que sont, entre autres, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, ont participé à cet atelier. La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly Barry, pour sa part, a affirmé que l’équipe nationale est venue partager avec les autres pays l’expérience du Burkina en matière de lutte contre les violences faites aux filles en milieu scolaire. En retour, elle a pu bénéficier des expériences des autres, et c’est cela le plus important. « Le Burkina pourra renforcer ses capacités dans le domaines de la gestion et de la planification de ces violences », a-t-elle dit. Pour elle, cette problématique est fondamentale, et il faut s’assurer qu’il existe des ressources nécessaires pour assurer sa mise en œuvre. « IL faut former les enseignants et les informer sur les mesures prises en cas de violences faites aux filles. Ainsi, en cas de violences, il va falloir que nos collaborateurs de la justice s’en chargent personnellement, afin de condamner les auteurs », a demandé Koumba Boly Barry. Par ailleurs, elle a profité de l’occasion pour remercier le représentant résident de l’UNICEF au Burkina, Marc Rubin, et le ministère Français des Affaires étrangères pour leur engagement aux côtés des ministères en charge de l’éducation. Aïcha Bah Diallo, vice-présidente du FAWE, assure que tout individu ayant commis des violences de genre en milieu scolaire sera traduit en justice afin d’être condamner. Elle précise donc qu’une forte communication sera menée autour de l’auteur, afin cela serve de leçon aux autres. « Il faut protéger nos enfants, il faut qu’ils aient accès à l’éducation. En somme, Il faut promouvoir une éducation de qualité pour tous », a-t-elle conclu .

Par S.Z Renathe BAMBARA (Stagiaire)

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