Ouagadougou - Le président international de l’Alliance francophone, Jean Guion , a déclaré samedi à Ouagadougou que les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) qui ont clos leurs portes le même jour dans la capitale burkinabè, doivent dépasser les rencontres entre quatre murs pour aller à la rencontre de l’homme de la rue.
''Il faut que ça bouge. Les UACO doivent maintenant descendre dans la rue. Il ne faut pas qu'un mouvement comme celui-là soit cantonné entre intellectuels dans une salle d'hôtel de luxe. Il faudra qu'on puisse imaginer des forums sur une place de Ouagadougou avec les étudiants ‘', a dit le co-fondateur des UACO, Jean Guion.
Toutefois, le président international de l'Alliance francophone a averti que ‘'ce n'est pas facile parce que ça demande des moyens, du temps et de l'encadrement mais il faudra réfléchir à ça. C'était le point relativement très faible des UACO ‘'.
Jean Guion a par ailleurs relevé la densité dans les programmes des UACO qui n'a pas permis à tout le monde de tout suivre . ‘'Il faudra peut6être à la limite, a-t-il préconisé, étaler les UACO sur une semaine avec un programme moins dense pour permettre à tout le monde de participer ‘'.
En revanche, le président du Conseil international de solidarité a reconnu qu'il y a eu quelques points positifs dans ces UACO, soulignant qu''' il y a eu 90% de perfection et 10% d'imperfection''.
Les UACO se sont tenues du 20 au 23 novembre dans la capitale burkinabè sur le thème ‘'Communication paix et démocratie en Afrique''.