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Le Pays N° 5489 du 22/11/2013

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Enseignements primaire et secondaire : Les acteurs à bâtons rompus pour conjurer le mal de décembre
Publié le samedi 23 novembre 2013   |  Le Pays


Atelier
© aOuaga.com par AO
Atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Superieur
Jeudi 13 juin 2013. Salle de Banquet de Ouaga 2000. Le premier ministre Luc Tiao a ouvert ce matin un atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Supérieur. Photo : Moussa Ouattara, ministre de l`enseignement supérieur.


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Pour la deuxième fois, le ministère des Enseignements secondaire et supérieur a rencontré les associations des parents d’élèves, les syndicats, les promoteurs d’établissements, les chefs d’établissement et les élèves pour faire en sorte que le mois de décembre soit un mois normal sur le plan scolaire. Cette rencontre a eu lieu le jeudi 21 novembre 2013 à Ouagadougou.Depuis l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en décembre 1998 et de l’élève Falvien Nébié en décembre 2000, les autorités se demandent comment faire pour que le mois de décembre ne soit pas exclu du calendrier scolaire burkinabè. C’est cette même question que le Secrétaire général (SG) du ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS), Bila Dipama, a posée aux acteurs du monde éducatif présents le 21 novembre dernier dans la salle de conférences du lycée Nelson Mandela. Il leur a surtout demandé d’y apporter des éléments de réponse. De l’avis des représentants des élèves, pour un mois de décembre apaisé, il faudra que l’Etat burkinabè prenne ses responsabilités en rendant justice à Norbert Zongo et à Flavien Nébié. Pour eux, c’est l’une des conditions pour conjurer le mal du mois de décembre. En plus de cette solution, les représentants des élèves ont demandé que soit mis fin à la présence des forces de l’ordre devant les établissements. « Nous ne voulons plus de camp militaire devant les écoles ; cela perturbe les cours », a martelé l’un d’eux. Selon la représentante du collège de la Salle, le gouvernement et les acteurs du monde éducatif doivent privilégier les cadres de concertation et de dialogue. Elle a demandé à ses camarades de mettre en place un comité anti–grève. Un des délégués d’établissement a souligné que personne ne veut faire l’apologie de la violence mais que force est de constater que des efforts doivent être faits par le gouvernement pour éviter cela. En réponse à toutes ces préoccupations, Bila Dipama dira qu’il n’est pas interdit de manifester mais que les élèves devraient le faire en ayant le souci de la préservation du bien public et de leur devenir. Il a demandé à tous les acteurs de cultiver le discernement et d’éviter les amalgames pour faire en sorte que le mois de décembre soit un moi, scolaire normal. Le SG du MESS a aussi exhorté les chefs d’établissements et les leaders syndicaux à la sensibilisation des enseignants et élèves sur les conséquences des grèves scolaires. Répondant à une question relative aux dossiers Norbert Zongo et Flavien Nébié, Bila Dipama a confié que ces deux dossiers sont entre les mains de la Justice. Toujours sur cette question, il dira qu’il faut laisser la justice suivre son cours. Et d’ajouter que cette question n’est pas à l’ordre du jour. Mais plutôt de discuter des conséquences qui découlent des manifestations liées aux différentes grèves observées dans le mois de décembre.

Crépin SOMDA

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