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Médiations du Burkina Faso: Djibrill Bassolet fait le point
Publié le vendredi 22 novembre 2013   |  Actu Burkina


Le
© Autre presse par DR
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la coopération régionale Djibrill Bassolé


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Des membres du gouvernement ont animé un point de presse, le 21 novembre 2013, à Ouagadougou.Au menu de ces interactions avec les médias, le point des médiations conduites par le Burkina Faso, le processus d’identification des Burkinabè de l’étranger et la 9e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO).Le 21 novembre 2013, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale (MAECR), le ministre délégué chargé de la Coopération régionale et le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, ont animé un point de presse. Les deux premiers ont fait le point des médiations conduites par le Burkina Faso, le processus d’identification des Burkinabè de l’étranger.Le dernier a, quant à lui, évoqué la 9e édition des Universités africaines de la communication (UACO).

Pour ce qui concerne les médiations menées par le pays des Hommes intègres, dont l’essentiel a porté sur le Mali, le MAECR a rassuré que, contrairement aux rumeurs, il n’y a pas de froid entre les présidents burkinabè et malien. Aussi, il a précisé que les Touaregs présents au Burkina Faso, depuis la crise au Mali, sont là pour des raisons d’ordre humanitaire. « En tant que pays médiateur, il est de bon ton que l’on les accueille », a-t-il dit. « L’opération au Mali n’est pas finie », a lâché le MAECR. Concernant ces médiations, il a confié à la presse qu’il arrive que le Burkina Faso préfinance souvent sur le budget national au regard de la lenteur au niveau de la CEDEAO, mais c’est toujours cette dernière qui « pourvoit ». Par ailleurs, Djibrill Baassolet estime que la CEDEAO devrait franchir de nouveaux pas. Ceci expliquant cela, il s’est inquiété du fait que « la crise que connaît le Mali est la manifestation qui pèse sur toute notre région ». Il a justifié du coup, par là, les raisons de la forte implication du Burkina Faso, à travers son premier responsable, Blaise Compaoré. Avant le volet coopération régionale, les Hommes de presse ont demandé à savoir si le Burkina Faso n’est pas en passe d’une islamisation. Le MAECR a été catégorique dans sa réponse par la négative. Il a reconnu cependant qu’il y a une collaboration entre le Burkina Faso et les pays du Golfe, mais cela dans l’intention que « ces pays aident l’Afrique à exploiter toutes ses potentialités ».
« La carte consulaire aura une validité de 5 ans au lieu de 3 ans, et coûtera 6 900 F CFA », ont rassuré le MAECR et le ministre chargé de la coopération régionale. Ils ont dit ne pas vouloir que l’opération d’identification, pour cette carte, soit politisée. Aussi, pour eux, avec ou sans les élections de 2015, cette identification aurait eu lieu. Ils ont précisé que la carte consulaire « n’est pas strictement obligatoire », mais nécessaire au regard de ce qu’elle comporte comme avantages en termes de reconnaissance, de protection… Tout en invitant les Burkinabè de l’étranger à se faire identifier, ils ont précisé que cette opération d’établissement de la carte consulaire tient lieu de recensement.
Alain Edouard Traoré, pour sa part, et réagissant sur une question sur le Sénat, a situé le point de vue du président du Faso pour qui, a-t-il dit, « il faut apporter des solutions politiques aux questions politiques, des réponses juridiques aux questions juridiques et des réponses sociales aux questions sociales » et, a-t-il poursuivi, c’est lorsque l’on n’apporte pas les réponses appropriées que les crises surgissent.

Répondant à une question sur les UACO, le ministre porte-parole du gouvernement a fait comprendre que la tâche de son département est d’œuvrer à l’organisation des UACO, à faire en sorte que les participants de marque puissent y participer, mais ce n’est pas à lui et son équipe, a-t-il martelé, de décider du contenu de l’évènement.

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