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Biosécurité : Un atelier de recyclage à l’Université de Bobo-Dioulasso
Publié le vendredi 22 novembre 2013   |  L’Hebdomadaire




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Du 4 au 8 novembre 2013, s’est déroulée dans la salle de conférence du Centre de Calcul de l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso, un atelier sur la biosécurité. Il a été organisé par le Réseau africain de biosécurité de l’agence du NEPAD en partenariat avec l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB).



La cérémonie d’ouverture dudit atelier a été présidée par le préfet du département de Bobo-Dioulasso, représentant le Gouverneur. Dans son intervention, il a déclaré que la biosécurité moderne est au cœur des préoccupations du Burkina Faso.

En effet, la technologie moderne constitue l’une des avancées majeures du 21ème siècle. Elle a contribué à changer radicalement le débat en matière d’agriculture et d’améliorer la sécurité alimentaire. Depuis 1996, date à laquelle les Etats-Unis ont mis à profit à grande échelle la culture génétiquement modifiée, le taux d’adaptation de cette technique n’a cessé d’augmenter.

Aujourd’hui selon le rapport de 2012 du service international des acquisitions agricoles, les surfaces cultivées dans le monde en matière de variétés génétiquement améliorées ont atteint 170 millions d’hectares dans vingt-huit pays  ; et ceux-ci exploités sur 17 millions d’agriculteurs. Le Burkina Faso fait partie de ces pays aux côtés des Etats-Unis, du Canada, du Brésil, de l’Argentine, de la Chine, de l’Inde, de l’Egypte et de certains un pays africain à s’intéresser à cette technologie.

Pour mémoire, c’est en 2003 que le Gouvernement du Burkina Faso a décidé de prendre la voie des biotechnologies pour sauver le secteur cotonnier mis en péril sans précédent dû à la résistance des ravageurs aux insecticides chimiques.

Dès lors, plusieurs essais au champ et en laboratoire ont été conduits par la communauté scientifique nationale y compris les enseignants-chercheurs de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) en partenariat avec des chercheurs étrangers.

A propos de cet atelier, voici ce que dit le directeur du Réseau africain d’expertise en biosécurité (ABNE)  : « Il s’agit donc de construire un réseau africain en matière de compétences dans le domaine de la biosécurité. Nous sommes localisés et nous avons décidé de faire cette formation à l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso qui est l’université par excellence de l’agriculture.

Les modules enseignés sont  : la sécurité alimentaire, les aspects de sécurité environnementale et tous les aspects législatifs en matière de biosécurité. L’objectif, c’est d’assister les gouvernements africains dans le domaine de la biosécurité.

A ces attentes, nous voulons que nos cultivateurs soient riches ou veuillent accroître leurs productions dans la sécurité ». Quant au président de l’UPB, Anicet OUEDRAOGO, il a aussi déclaré que « la formation qui vient de prendre fin a été mise en œuvre grâce à un partenariat avec l’Agence africaine de biosécurité.

Il s’agit donc d’un cours qui s’adresse aux régulateurs dans les différents pays en matière de biosécurité, de sécurité sanitaire. Vous savez que, de nos jours, on utilise les biotechnologies dans l’agriculture  ; maintenant il faut se rassurer que les produits qui sont mis à la disposition des consommateurs sont sans risque. C’est en ce sens que l’université en partenariat avec le NEPAD développe un cours.

L’Université Polytechnique est par excellence en matière d’enseignement de recherche dans le domaine de l’agriculture au sens large, et c’est tout à fait normal que nous prenions part à cette formation pour assurer donc la remise à niveau, non seulement des régulateurs mais aussi participer à la création de compétences pour notre pays. Les participants sont au nombre de quarante venus de douze pays ».

F. G. OUEDRAOGO

Correspondant Bobo-Dioulasso

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