Éducation de base dans la commune de PÔ : Les acteurs en conclave à travers des états généraux #aOuaga

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Éducation de base dans la commune de PÔ : Les acteurs en conclave à travers des états généraux

Publié le vendredi 22 novembre 2013 | AIB

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Éducation de base dans la commune de PÔ : Les acteurs en conclave à travers des états généraux

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Pô, (AIB) - Il s’est tenu le mercredi 6 novembre 2013 à Pô les états généraux sur l’éducation de base de la commune de Pô. Initiés par le député Maire Bouba Yaguibou et placé sous Le parrainage de la secrétaire générale de la province Pascaline Sawadogo/Nana, ces Etats généraux ont connus la présence de la directrice régionale de l’enseignement de base du centre sud, Ourétou Diallo.

Le gouvernement du Burkina Faso a, par décret du 3 mars 2009 portant transfert des compétences et des ressources de l’État aux communes dans les domaines du préscolaire de l’enseignement primaire et de l’Alphabétisation, responsabilisé les collectivités territoriales dans la gestion de l’éducation. Il revient donc aux collectivités territoriales d’œuvrer à la promotion de l’éducation à travers l’acquisition, la construction des établissements. C’est du reste ce qu’a compris le conseil municipal de Pô. Dés son premier conseil, le maire de la commune Bouba Yaguibou s’était engagé à organiser des états généraux pour permettre aux acteurs de l’éducation d’échanger et de trouver des solutions. Pari tenu, cette rencontre a réunie autorités administratives, religieuse et coutumières, enseignants, associations de parents d’élèves, élus locaux, CVD, et divers acteurs intervenants dans l’éducation de base. Cinq heures d’horloge durant les participants ont échangés à bâtons rompus autour des inventaires et la situation des infrastructures des Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) de Pô I et Pô II, de la planification programmation projet de construction et surtout de la gestion des conflits dans les écoles. La secrétaire générale de la province Pascaline Sawadogo /Nana, représentant le haut-commissaire a salué l’initiative et la tenue de ses états généraux qui permettront de se pencher sur les problèmes de l’éducation dans la commune afin de trouver des solutions durables et appropriées. Elle a émit le souhait qu’à l’issue des discutions, des recommandations fortes puissent être adoptées en vue d’un enseignement de qualité dans la commune. Après les exposés faits sur les deux Circonscriptions par les inspecteurs, il ressort le besoin en réalisation d’infrastructures et presque les mêmes difficultés : insuffisance de salles de classes, de tables bancs ; de logements pour enseignants, de forage et des latrines pour les écoles, un nombre élevé de classes sous paillottes et beaucoup d’écoles à normaliser. La place et le rôle des Associations des parents d’élèves (APE) ont également été abordé. Ces deux exposés ont été suivis par une brève communication sur l’annuaire statistique de l’enseignement de base du centre sud faite par la directrice régionale de l’enseignement de base du centre sud, Ourétou Diallo. L’annuaire statistique, qui est un outil de planification, présente les différents taux, brut de scolarisation, net de scolarisation, le taux de réussite au CEP, d’achèvement au primaire etc. Il ressort de sa communication que la province du Nahouri qui a le plus faible taux d’achèvement est mieux lotie que celles de la région en matière d’infrastructures.
Le nouveau président APE de la Commune Ali Gomguimou a traduit la reconnaissance des parents d’élèves aux autorités qui ne ménagent aucun effort pour leur accompagnement et souhaité que ce cadre de concertation se pérennise afin de toujours dialoguer autour des problèmes qui minent l’éducation dans la commune. Le maire de Pô, Me Yaguibou s’est réjouit de la tenue de ce cadre qui a permis à l’ensemble des acteurs de se retrouver et de discuter de la problématique lié à l’éducation de base : quelle est la démarche à suivre pour ouvrir une école ?, quels sont les besoins aujourd’hui ? Quelles sont les différentes difficultés ? Comment planifier pour régler ces problèmes au fur et à mesure ?, sont essentiellement les questions abordées. Au terme des discutions, il s’est dit satisfait car les participants sont restés assidus malgré les conditions « austères » (sans prise en charge) dans lesquelles se sont tenues ces états généraux. Pour lui, « il faut avoir l’intelligence de maintenir cette mobilisation afin que les énergies convergent vers la recherche de solutions et leur mise en œuvre pour le bonheur de nos enfants ». La directrice régionale de l’éducation de base, Ourétou Diallo souligné l’appui du ministère qui est d’être aux côtés des communes, faire un appui conseil, un appui technique, leur donner des conseils par rapport aux programmations, leur appuyer dans la mise en œuvre pour plus d’efficience dans le rendement. Dans le cadre de l’exercice des compétences transférées aux communes chaque citoyen est appelé à s’impliquer dans le développement de chaque secteur surtout dans celui de l’éducation, a-t-elle rappelé. En cela, elle a salué la mobilisation qui témoigne l’intérêt accordé aux préoccupations du secteur de l’éducation par les participants qui sont des partenaires à quelque niveau. Cette volonté a ajouté Mme Diallo montre que chacun s’investira au mieux pour l’atteinte de résultats plausibles, au regard de toutes les préoccupations qui ont été posées, les communications et les échanges qui ont eu lieu. Elle s’est également dite satisfaite car les problèmes essentiels ont été soulevés, des propositions ont été faites et des incompréhensions ont été levées et chacun s’est situé par rapport au rôle qu’il a à jouer dans le développement de la commune.

Assita Nion

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