L’agence intergouvernementale panafricaine Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA) organise le 3ème Forum africain de haut niveau du 21 au 23 novembre à Abidjan, a appris APA mercredi auprès de l’institution dont le siège est à Ouagadougou.
L’objectif global de la troisième édition du Forum est de promouvoir une coopération vivante et efficace entre les pays du Sud pour accélérer l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous en Afrique.
Trois objectifs spécifiques vont contribuer à l’atteinte de cet objectif global à savoir, catalyser l’émergence des partenariats Sud-Sud pour le développement des opportunités d’affaires en termes de coopération financière et développer des partenariats et des alliances stratégiques pour le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des pays du Sud dans le secteurs concernés.
Il s’agit aussi d’améliorer et dynamiser l’échange d’expériences et de savoir-faire entre pays en développement dans lesdits secteurs.
Née en 1988, sous l’appellation de Centre régional pour l’eau potable et l’assainissement à moindre coût (CREPA), l’EAA compte aujourd’hui 32 Etats membres contre 17 à la création.
« Parmi les acquis de l’EAA, 550 milliards de francs CFA de mobilisés pour le secteur de l’eau et de l’assainissement, 70 milliards de francs CFA investis dans les programmes, de même que le renforcement des capacités de 3 000 acteurs du secteur, selon le Secrétaire exécutif Idrissa Doucouré.
Ses ambitions sont d’atteindre 50 milliards d’Africains entre 2011 et 2015.
L’institution s’est fixé comme objectif, à moyen terme, de mobiliser d’ici à 2015, 125 milliards de francs CFA au profit de ses Etats membres.
Le Forum accueillera, outre les responsables des pays africains, les partenaires comme : Inde, Chine, Arabie Saoudite, Turquie, Corée du Sud, Taiwan, Koweït, Emirats Arabe Unis, Thaïlande, Israël, Argentine, Malaisie, Chili et Japon.
Les partenaires techniques et financiers du Nord, les banques d’import-export de la Chine, de l’Inde, du Brésil, les institutions multilatérales et les fonds du Sud, les ONG, les chercheurs et les professionnels et acteurs du secteur en Afrique, prendront également part à la rencontre.
