3e Sommet Afro-Arabe : le partenariat dans le respect mutuel et la solidarité #aOuaga

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3e Sommet Afro-Arabe : le partenariat dans le respect mutuel et la solidarité

Publié le mercredi 20 novembre 2013 | AIB

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Ouverture officielle du 3ème Sommet afro arabe sous le signe du renforcement de la coopération économique
Mardi 19 novembre 2013. Koweït City, capitale de l’Etat du Koweït

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Ouverture officielle du 3ème Sommet afro arabe à Koweït City

- 20/11/2013

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3ème sommet Afrique-Monde arabe

Koweit city - Les travaux du 3e sommet afro-arabe ont débuté, le mardi 19 novembre 2013 à Koweït city, dans la capitale de l’Etat du Koweït, en présence du Président du Faso, Blaise Compaoré et de nombreux dirigeants d’Afrique et du monde arabe.

Un milliard de dollars pour les pays africains, les cinq ans à venir, dans le cadre du Fonds koweïtien de développement économique. C’est la déclaration faite par l’émir du Koweït, Sheikh Sabah Al Ahmad al Jaber al Sabah, à l’ouverture du 3e sommet afro- arabe, le 19 novembre 2013 à Koweït city. En présence de dirigeants arabes et africains, dont Blaise Compaoré, l’émir du Koweït a ouvert les travaux au palais Al Bayan, aux environs de 10 heures, heure locale.
Le sommet se tient sur le thème : « Partenaire dans le commerce et le développement et l’investissement ». A tour de rôle, les co-organisateurs du sommet, à savoir la Ligue arabe, l’Union africaine et les représentants de nombreux pays ont pris la parole, pour s’exprimer sur l’opportunité et les enjeux du sommet, de même que les bénéfices que les deux régions pourraient tirer de leur partenariat.
Les responsables africains ont rappelé les atouts du continent : une population jeune, des ressources minières, forestières, énergétiques, une économie en croissance, le partenariat public- privé. La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, dont l’institution est co-organisatrice du sommet, a exprimé la détermination des générations actuelles à léguer à celles de demain, un continent intégré, paisible et prospère.
Les deux régions ont des expériences diverses et l’Afrique pourrait s’inspirer de celle du monde arabe, consistant à moderniser l’économie et assurer le bien-être des populations à partir des ressources naturelles. En outre, les deux régions sont confrontées à des problèmes communs, que sont les conflits, le terrorisme,... qui ont des conséquences incalculables sur les populations. Face à tant de défis, le souhait est que les deux régions renforcent leur coopération et bâtissent un partenariat basé sur le respect mutuel et la solidarité. « Nous sommes tous appelés à tracer les grandes lignes de notre travail futur qui est basé sur le partenariat réel… », a souligné l’Emir du Koweït.
Pour lui, l est inacceptable que la coopération soit unilatérale, d’où son appel à la complémentarité pour un partenariat vrai. Revenant sur la question de la sécurité alimentaire, l’émir a également soutenu que les facteurs nécessaires à sa réalisation sont disponibles dans les différents espaces géographiques et qu’il fallait les exploiter de manière optimale. Il dit compter sur la mise en œuvre des conclusions de la rencontre des ministres en charge de l’agriculture, tenue récemment à Riadh, en Arabie Saoudite, pour atteindre cet objectif.

Il a salué les rencontres tenues dans le cadre de ce sommet et dont les conclusions pourraient être utiles pour « tracer la stratégie économique », afin que les deux régions réalisent leur but. Il a, en outre, annoncé l’intention de son pays d’attribuer un prix annuel d’un million de dollars au nom de feu Docteur Abdulrahmanal Smait, consacré aux recherches pour développement en Afrique et supervisé par la Fondation koweitienne de développement scientifique. Les travaux se terminent, ce mercredi, avec une déclaration dite de Koweït City. Ce sommet afro-arabe intervient après celui de Syrte en Libye, en 2010, et celui du Caire en Egypte, en 1977.

Assétou BADOH à Koweit city

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