La 9e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) a débuté ses travaux ce mercredi autour du thème : « Communication, paix et démocratie en Afrique », a constaté APA, dans la capitale burkinabè.
Selon le comité d'organisation, le choix du thème se justifie par le fait que l'édition 2013 des UACO se déroule dans un contexte marqué en Afrique par des contestations sociales et politiques mais aussi des conflits armés qui contrarient les efforts de développement et constituent de sérieuses menaces pour la paix et la démocratie.
La manifestation qui se déroule du 20 au 23 novembre, réunit plus de 500 participants du secteur des médias, de la communication, de la recherche, des universités et des instituts de formation de pays d'Afrique, d'Europe et d'ailleurs.
D'éminentes personnalités du monde de l'information et de la communication donneront des communications sur diverses thématiques dont « Médias et démocratie : rôle et responsabilité de la télévision, de la radio et de la presse écrite dans l'implication citoyenne », « Les pouvoirs publics et le traitement de l'information dans un contexte de pluralisme politique », « Préservation de la paix en Afrique : place et rôle des médias ».
Certaines communications porteront sur « Liberté et responsabilité sociale des journalistes : quels types de rapports avec les acteurs politiques, économiques et sociaux » et « Opinion politique du journaliste et traitement de l'information en période de crise ».
La rencontre se veut une tribune pour la mobilisation et la contribution de tous les acteurs à la préservation de la paix et à l'enracinement de la démocratie en Afrique.
Les UACO ont été instituées par le Burkina en 2004 et constituent désormais un cadre fédérateur de partage d'expériences et de bonnes pratiques.
Les UACO sont organisées en partenariat avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et sont devenues à partir de la 8ème édition, une biennale, afin de mieux relever le défi de la mobilisation des ressources financières.
Ce changement de périodicité, selon les organisateurs, vise également à mieux organiser la rencontre et permettre à un plus grand nombre de professionnels, de chercheurs, d'universitaires et d'étudiants d'y prendre part.