Le ministère de l’Agriculture et de l’hydraulique a lancé le vendredi 12 octobre 2012 l’opération « Irrigation mobile de complément » dont l’objectif global est de contribuer à la lutte contre la pauvreté en milieu rural et la sécurité alimentaire.
Selon un rapport économique du burkina, le secteur agricole représente environ 40% du Produit intérieur brute (PIB) et procure des emplois et revenus à l’immense majorité de la population. Cependant cette agriculture est soumise à de nombreuses contraintes dont les plus importantes demeurent les aléas climatiques. Face à ce problème critique, le ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique a initié le « Projet-Pilote d’Irrigation mobile de complement » dont les ambitions sont entre autres, la sécurisation de la production hivernale, le renforcement de la sécurité alimentaire des menages ruraux et la création d’emplois. « Cette opération vient en complément de « l’opération maïs de case », lancée par le chef de l’Etat à la faveur de la 15e édition de la Journée nationale du paysan tenue à Ouahigouya du 19 au 21 avril 2012 », a indiqué le ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique, Laurent Sédogo. Pour lui, la présente cérémonie marque le début d’une volonté affichée de son département à promouvoir l’irrigation de complément dans le context actuel des changements climatiques. Laurent Sédogo, ajoute que cette option s’impose, non seulement pour amoindrir la vulnérabilité climatique, mais également, pour assurer aux populations des revenus substantiels et une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle. Suite à cette ambitieuse opération, des résultats idoines sont attendus. Ce sont entre autres, la sécurité de 1800 ha au moins de cultures pluviales par commune, la mise en place de 351 brigades d’irrigation de complément équipées, la création de 16 000 emplois nouveaux, etc. « L’opération « Irrigation mobile de complément » à l’instar d’autres méthodes similaires, a été pensée et mise pour accroître la capacité de maitrise des contraintes naturelles par le plus grand nombre des acteurs du domaine concerné », a déclaré le représentant de la Chambre nationale d’agriculture, Saidou Ouédraogo. Après la cérémonie de lancement du projet, une démonstration d’irrigation de complément a été éffectuée par les brigadiers.