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L’Observateur Paalga N° 8501 du 18/11/2013

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Gouvernement/Syndicats : Au-delà de tout… la cohésion sociale
Publié le mardi 19 novembre 2013   |  L’Observateur Paalga


Rencontre
© aOuaga.com par AO
Rencontre entre le gouvernement et les syndicats
Lundi 18 novembre. Baoghin (Burkina). Ouverture de la rencontre entre le gouvernement et les syndicats par le chef du Gouvernement Luc Adolphe Tiao


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C’est parti depuis hier lundi 18 novembre 2013 pour la rencontre annuelle Gouvernement/syndicats des travailleurs. Cette année, les deux parties ont opté de préserver la cohésion sociale dans le pays en plaçant leurs travaux sous le thème : «Promouvoir le travail décent et renforcer le dialogue social pour une paix sociale durable».

Lundi 18 novembre 2013, 9h à l’Immeuble Baoghin. A l’unisson, membres du gouvernement et responsables du monde syndical entonnent le ditanyè dans la salle du Dialogue social. L’hymne national vient rappeler aux deux camps l’essentiel au-delà de leurs divergences : la cohésion sociale au Burkina Faso. D’ailleurs, pour marquer leur disponibilité, les deux parties ont accepté de travailler autour du thème : «Promouvoir le travail décent et renforcer le dialogue social pour une paix sociale durable».

La délégation des ministres était conduite par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Tolé Sagnon, en sa qualité du président du mois des centrales syndicales, a été habilité à parler au nom des syndicats. Ce dernier a salué la présence du Premier ministre, qu’il voit comme un signe annonciateur de résultats tangibles attendus aux préoccupations des travailleurs.

L’année 2013 a connu des périodes de tension sociale matérialisée, d’une part, par de vifs débats suivis de marches organisées par l’opposition politique et le parti au pouvoir, et, d’autre part, par les luttes des travailleurs, des élèves et étudiants dans les différents secteurs d’activités tels que la santé, la secteur industriel. Toute cette tension a abouti à une manifestation au sommet : la journée nationale de protestation de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère et pour les libertés (CCVC) dont le mouvement syndical est partie intégrante.

Courant septembre 2013, le gouvernement a pris d’importantes mesures qui touchent toutes les couches sociales de notre pays. Il s’agit, entre autres, du relèvement des indemnités de logement et de sujétion pour tous les agents de la fonction publique et des EPE, de l’abattement de l’IUTS, de la mise en place de boutiques témoins en vue de la vente à prix social des denrées de première nécessité, de la création d’emplois pour les jeunes, du renforcement des capacités des fonds nationaux de financement. Et en la matière, des efforts sont en cours.

«Toujours dans la quête permanente du bien- être des Burkinabè, le gouvernement a entrepris, au cours de l’année 2013, des concertations sectorielles et régionales sur l’assurance maladies universelle et le développement des mutuelles sociales dans les treize régions à l’endroit des associations, des ONG, des syndicats, des acteurs de la santé…», a indiqué Luc Adolphe Tiao.

Les syndicats se réjouissent déjà de cette situation mais restent sur leurs gardes sur l’effectivité des engagements, la question des libertés démocratiques et syndicales, le relèvement du pouvoir d’achat. En outre, les rencontres gouvernement/syndicats se prolongent et prennent de plus en plus de temps pour aller vers des conclusions. A titre d’exemple, celle de 2012, ouverte le 18 décembre, s’est achevée le 21 mars 2013. Cette lenteur n’est pas du goût du président du mois des centrales syndicales.

«Tout en comprenant le souci de précision et la nécessité de concertations avant toute décision définitive, il est cependant fastidieux de faire attendre les travailleurs et les populations pendant trois mois avant de sortir des résultats d’une rencontre qui se prépare généralement des mois à l’avance», a souligné Tollé Sagnon. Le mouvement syndical souhaite ainsi la revue du format des concertations afin que des réponses précises soient communiquées aux syndicats et des engagements pris dans des délais acceptables.

Moumouni Simporé

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