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Sidwaya N° 7545 du 19/11/2013

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Assemblée nationale: Les députés examinent le budget de l’Etat, gestion 2014
Publié le mardi 19 novembre 2013   |  Sidwaya


Assemblée
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Assemblée Nationale du Burkina : Entré parlementaire 2013
Mercredi 06 mars 2013. Ouagadougou.Ouverture de la première session de la 5ème législature


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Réunis à l’hémicycle en session plénière, les députés examinent, du 18 au 22 novembre 2013, le dossier n°34 relatif au projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2014.

Conformément à l’article 103 de la Constitution, les parlementaires réunis en séance plénière lors de la deuxième session ordinaire, se prononcent, du 18 au 22 novembre 2013, sur le dossier n°34 inscrit à l’ordre du jour à savoir, l’examen du projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2014. La première séance a été consacrée à la lecture du rapport général de la Commission des finances et du budget (COMFIB), à la déclaration du gouvernement, etc. A l’ouverture de la session, le rapporteur général de la COMFIB, le député Bonoudaba Dabiré, a porté à la connaissance de la plénière, la synthèse des travaux qui ont duré plus de deux mois. Son intervention s’est articulée autour de trois points que sont le contexte d’élaboration du budget de l’Etat, gestion 2014, les priorités et principales caractéristiques dudit budget et ses principaux enseignements et recommandations. Sur le premier point, il a déclaré que le budget de l’Etat, gestion 2014, a été élaboré dans un contexte marqué, au plan international, par une légère reprise de l’activité économique avec une croissance mondiale de 3,1% en 2013. Selon lui, le contexte a été également marqué, au niveau régional et notamment dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire Ouest-africaine), par une croissance continue de l’ordre de 7% en 2013. « Au plan national, l’économie burkinabè a fait preuve de résilience (6,8% en 2013) en dépit d’un contexte international et régional difficile », a-t-il ajouté. A en croire le député Dabiré les priorités, pour 2014, portent sur le renforcement des filières de la croissance, la consolidation des acquis sociaux, la promotion de la gouvernance administrative, locale, économique, etc. Il a indiqué que les prévisions du projet du budget de l’Etat, gestion 2014, en recettes, s’établissent à plus de 1 645 milliards de F CFA, en dépenses à plus de 1 816 milliards de F CFA. A l’entendre, les recettes totales enregistrent une augmentation de 10,29% par rapport aux prévisions initiales. En ce qui concerne les dépenses totales, il a affirmé qu’elles enregistrent une augmentation de 9, 74%.

Des dispositions fiscales spécifiques

Suite aux amendements au niveau des recettes et des dépenses par le gouvernement, la nouvelle configuration est respectivement de plus de 1 664 milliards de FCFA et de plus de 1 833 milliards de F CFA. « Pour la réalisation de ce budget de l’Etat, gestion 2014, le gouvernement a prévu un certain nombre de dispositions fiscales relatives à l’institution d’une taxe spécifique sur les entreprises de télécommunications, à celle d’un régime préférentielle pour les pôles de croissance et de compétitivité et des faveurs fiscales pour l’importation de certains matériaux de construction dans le cadre de la promotion des logements sociaux », a-t-il expliqué. En outre, la COMFIB a élaboré neuf recommandations à l’endroit du gouvernement dont l’organisation d’un séminaire gouvernemental sur le Cadre budgétaire à moyen terme (CBMT), la réalisation d’un inventaire des abonnements en eau, électricité et téléphone. A son tour, le gouvernement, représenté par le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a fait ressortir quelques caractéristiques du projet de loi de finances. Ce projet met un accent particulier sur la promotion d’une croissance inclusive et partagée, permettant de faire bénéficier à toutes les couches sociales les retombées des performances économiques. « Il est apparu indispensable de développer des actions pour consolider le processus de la croissance économique mais aussi accélérer l’accès des populations aux services sociaux », a-t-il soutenu. En cela, il a indiqué que l’une des priorités est le développement du secteur rural afin d’assurer la sécurité alimentaire en réhabilitant, par exemple, l’élevage. M. Bembamba a également fait savoir qu’un accent particulier sera accordé à la mise ne œuvre du projet « Bagrépole », au développement du capital humain, la question du chômage et du sous-emploi. Par ailleurs, le représentant du gouvernement a souligné que le Burkina Faso doit compter sur ses propres ressources, soit 70,68% des recettes en 2014 pour assurer un financement durable et pérenne de ses programmes de développement.

Nestor BAKI

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