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Sidwaya N° 7544 du 18/11/2013

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Lutte contre la prolifération des armes de destruction massive: Trois centres de recherche reçoivent la visite du comité 1540 de l’ONU
Publié le lundi 18 novembre 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Visite du comité d’experts de l’ONU au CHU-Yalgado Ouédraogo


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Les membres et experts du Comité 1540 du Conseil de sécurité des Nations unies, en séjour au Burkina Faso dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution dudit conseil, interdisant la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques, ont visité, le jeudi, 14 novembre 2013, trois centres de recherches à Bobo-Dioulasso. Il s’agit du Projet panafricain pour l’éradication de la mouche tsé-tsé (PATTEC), de l’Institut de recherche en science de la santé (IRSS) et du Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES) pour s’assurer d’une application pacifique de l’atome.

La prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs, constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, selon le Conseil de sécurité des Nations unies. C’est pourquoi, sur invitation du gouvernement burkinabè, et dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 1540 dudit Conseil, interdisant la prolifération de ces armes de destruction massives, une mission du Conseil de sécurité des Nations unies a séjourné au « Pays des Hommes intègres ». A l’occasion, les membres et experts du Comité 1540 (mis en place en 2004) ont visité, le jeudi 14 novembre 2013, trois centres de recherche à Bobo-Dioulasso. Il s’est agi du Projet panafricain pour l’éradication de la mouche tsé-tsé (PATTEC), de l’Institut de recherche en science de la santé (IRSS) et du Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES). A entendre l’expert du Comité 1540, Nicolas Kasprzyk, le but de la visite est de faire l’état des lieux de l’application de la résolution 1540. Et de préciser que c’est le gouvernement burkinabè, à travers le ministère des Affaires étrangères, qui a fait le choix des centres de recherche qui ont été visités. Ainsi, accompagnés du coordonnateur du PATTEC, le Dr Issa Sidibé, les membres et experts du Comité 1540 ont entamé la visite par les nouveaux locaux (toujours en chantier) du PATTEC, sis à Darsalamy, village situé à environ 15 km de Bobo-Dioulasso.

La sécurité, une préoccupation pour les centres

Selon le Dr Sidibé, le plan des bâtiments a été fait avec le concours de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) afin de respecter les normes internationales. Les équipements ont été commandés sous l’expertise de l’AIEA, a expliqué le Dr Sidibé avant d’ajouter qu’à termes, un million de mouches tsé-tsé seront produits par semaine sur ce site.Le cap a été par la suite mis sur l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS). Dans ce centre, les visiteurs se sont entretenus avec le coordonnateur de son laboratoire de recherche, le Pr Zékiba Tarnagda, mais aussi les chercheurs et les étudiants stagiaires. Puis, ils ont visité quelques laboratoires. Selon le coordonnateur, « pour faire les diagnostics des pathologies qui existent au Burkina Faso dans nos laboratoires, nous utilisons des appareils appelés des thermocycleurs ». A cela s’ajoutent des diagnostics nécessitant des isotopes, éléments qui peuvent être radioactifs, a-t-il dit. Au sujet de la sécurité, « nous avons une équipe qui s’occupe de la biosécurité et de la bio sûreté. Le labo requiert également des visites régulières des institutions comme l’OMS qui attestent que nous avons un confinement assez important pour permettre de travailler avec ce matériel », a révélé M. Tarnagda. La visite s’est achevée au Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES). A en croire la directrice générale du Centre, le Dr Valentine Yapi Gnaoré, le CIRDES travaille sur les maladies à vecteurs des animaux, précisément sur les mouches tsé-tsé. Aussi dit-elle, « si nous recevons la visite des membres et experts du Comité 1540, c’est parce que nous utilisons l’irradiation pour produire des mouches stériles ». De ce fait, la DG reconnaît que cette machine de production ayant la radioactivité peut tomber dans de mauvaises mains et constituer ainsi un danger pour l’homme et l’environnement. Cependant, elle a indiqué que toutes les précautions ont été prises de sorte que cet appareil soit sécurisé. Tout le monde n’a pas accès à l’intérieur du bâtiment où se trouve l’appareil, a-t-elle précisé. « La DG que je suis ne peux pas entrer dans le bâtiment sans la présence des techniciens qui ont été identifiés comme les seuls à avoir les clés du bâtiment », a-t-elle expliqué. A l’issue de la visite, l’expert du Comité 1540, Nicolas Kasprzyk, soutenu par Sophie Nzeyimana, membre du Comité, a affirmé avoir vu des personnes engagées dans les efforts de création de capacités et de développement avec la manifestation des applications pacifiques de l’atome. Toutefois, les conclusions officielles seront faites par le gouvernement du Burkina Faso, a laissé entendre M. Kasprzyk.

Boubié Gérard BAYALA

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