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Sidwaya N° 7544 du 18/11/2013

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Tournée des parlementaires panafricains dans l’est : Des résolutions pour dynamiser l’élevage en Afrique
Publié le lundi 18 novembre 2013   |  Sidwaya




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Durant leur séjour dans la région de l’Est, les parlementaires panafricains ont visité la zone pastorale de Tapoa boopo, le vendredi 15 novembre 2013, dans la commune rurale de Matiacoali, frontalière du Niger.

Dans sa quête d’une transhumance et d’un secteur agrosylvopastoral plus prometteur pour le développement de l’économie des pays africains, la délégation des parlementaires de l’Union africaine s’est rendue sur le terrain pour toucher du doigt les réalités du Burkina Faso. C’est ce qui a justifié cette sortie des « honorables » dans la région-Est du pays et particulièrement sur les couloirs de transhumance dans la zone pastorale de Matiacoali, le vendredi 15 novembre 2013. Réserves pastorales, parcs de vaccination, forages et boulis (mare aménagée pour abreuver le bétail) et autres infrastructures destinées à la promotion du bétail, etc., ont été visités dans cette localité par les parlementaires. Pour comprendre au mieux les techniques mises en place par les populations rurales et les services de l’administration des ressources animales et halieutiques, les élus ont rencontré les acteurs sur le terrain afin d’élucider certaines préoccupations. Ils ont également témoigné de leur soutien aux populations rurales de la sous-région et rassurer de l’accompagnement dont ils feront montre pour briser les barrières artificielles, réduire les protocoles et tracasseries, afin de permettre une certaine fluidité dans les activités de transhumance en Afrique.

Des conclusions finales

Au sortir de l’atelier de partage d’expériences sur la politique de l’élevage et le pastoralisme en Afrique, les députés ont fait part de leur satisfaction des performances de l’élevage au Burkina Faso. Ils ont convenu, en guise de conclusion finale, que le pastoralisme et la mobilité du bétail doivent être appuyés et intensifiés afin de répondre au besoin croissant des produits animaux. Aussi ont-ils souhaité que le Bureau interafricain pour les ressources animales de l’Union africaine (UA-BIRA) renforce sa collaboration avec le parlement panafricain à travers des réunions d’échanges périodiques, que l’UA-BIRA fasse une étude afin d’inventorier des politiques de développement de l’élevage. Les parlementaires devront également sensibiliser l’exécutif au niveau national pour l’augmentation des investissements publics dans le secteur de l’élevage. D’autres points comme l’institution d’un atelier d’échanges annuel des parlementaires, le développement du commerce régional des animaux, la domestication des politiques et stratégies continentales liées aux ressources animales, le soutien aux initiatives de développement de l’élevage, la révision de certaines politiques pastorales, la vulgarisation des expériences et bien d’autres, ont retenu l’attention des élus panafricains. Pour le député El Hadj Aziz Issa du Bénin, c’est une chance pour le Burkina Faso d’accueillir des parlementaires venus de toute l’Afrique pour discuter des questions de pastoralisme. La visite de terrain, selon lui, consiste à ne pas se contenter des données administratives, mais plutôt à aller « à la source pour constater de visu les réalités des éleveurs burkinabè». Et de poursuivre en manifestant sa satisfaction : « Nous sommes venus prendre ce qui est positif. Le Burkina est vraiment en avance en terme de pastoralisme et nous encourageons à ce que cela continue afin qu’il demeure le modèle en Afrique ». Aussi a-t-il soutenu l’idée du titre foncier des espaces pastoraux. Le député béninois a par ailleurs souhaité que les boulis soient modernisés avec l’usage de plaques solaires. « Par exemple, avec des installations de conduits d’eau, on peut pomper l’eau depuis la nappe souterraine pour remplir des châteaux pour approvisionner les mares ». Le député Njingu Musa Mbutoh du Cameroun, lui parle d’une « transhumance extraordinaire » au Burkina Faso. Il a interpellé tout simplement les autorités burkinabè à continuer à appuyer le secteur de l’élevage afin que celui-ci réponde aux aspirations du continent africain. Pour la directrice générale des espaces et des aménagements pastoraux, Edith Vokouma, l’élevage au Burkina Faso est en plein essor. Cependant, des contraintes comme la mobilité du bétail, les conflits entre éleveurs et agriculteurs subsistent. De ce fait, elle a exhorté le ministère des Ressources animales et halieutiques à mener des activités de sensibilisation pour réduire ces litiges à travers l’information et la diffusion de la loi d’orientation relative au pastoralisme. Des dispositions qui, selon elle, devraient favoriser la cohésion et la solidarité en milieu rural.

Wanlé Gérard COULIBALY

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