Du 14 au 16 novembre 2013, la ville de Ouagadougou a vibré aux rythmes de la 1re édition du forum national de l’Intégration sous le thème : « Les grands chantiers de l’intégration régionale : enjeu politique et économique ». L’apothéose a été l’organisation de la nuit de l’intégration, le 16 novembre, à la Maison du peuple, où les différentes communautés vivant au Burkina ont chanté en cœur la nécessité de se donner les mains pour relever les défis du développement communautaire.
Les lampions se sont éteints sur la première édition du forum de l’Intégration en laissant en mémoire plusieurs activités commémoratives dont la nuit de l’intégration, le 16 novembre 2013, à la Maison du peuple. A l’occasion, les différentes communautés du Burkina ont pris d’assaut les gradins de la maison du peuple pour communier, à travers des prestations diverses et de plaidoyers, les vertus de l’intégration. La nuit de l’intégration a été le lieu aussi de récompenser ceux qui se sont illustrés par des actions d’intégration. Ainsi, ils ont reçu le prix ‘’tam-tam de l’intégration’’. En plus de ces récompenses, certains ont été décorés et ont reçu des décrets de naturalisation. A en croire, le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Hamadou Dicko, ce premier forum national de l’intégration s’est terminé sur des notes de satisfaction. Selon lui, cette manifestation participe aux efforts de l’intégration. Le forum a aussi permis de passer au peigne fin les grands chantiers entrepris dans les espaces CEDEAO et UEMOA. Aussi, les questions de sécurité et d’emplois des jeunes ont été abordées, a rappelé le directeur de cabinet pour qui il faut refaire les morceaux de la scission coloniale. « Il y a 50 ans que nous avons été désintégrés. Nous devons travailler à souder ce qui a été désuni », a-t-il laissé entendre. Jadis Journées des communautés, le forum national de l’intégration a été le lieu pour les participants de faire des recommandations, en vue de consolider les acquis et de parer aux insuffisances relevées, afin de perpétuer le joyau dont la pérennisation a été plaidée par le directeur de cabinet. Les participants au forum ont souhaité le soutien plus accru des autorités burkinabè à l’organisation de l’événement en vue de son élargissement à toutes les communautés. Aussi, ont-ils émis le vœu que les textes des instruments d’intégration soient largement divulgués pour permettre leur appropriation par tous. Le directeur de cabinet a rassuré les participants de la disponibilité des autorités à examiner « avec bienveillance » les recommandations à elles faites. Au moment où le premier forum ferme ses portes, « la maquette » de la prochaine édition est déjà dans les imaginaires. Pour Magloire Olympio, secrétaire général de la coordination des communautés, la prochaine édition va voir un élargissement du menu des activités et pour cela le soutien des autorités est vivement souhaité .
