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Cinéma et audiovisuel : des textes d’application pour assainir le secteur
Publié le dimanche 17 novembre 2013   |  rtb.bf




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Le 25 novembre 2004, la loi N°047-2004 portant orientation du cinéma et de l’audiovisuel au Burkina est adoptée. Plusieurs années après, un recueil de textes règlementaires d’application est mise en place afin d’assainir le secteur et être en phase vis-à-vis de la loi d’orientation. Ce recueil présenté ce samedi 17 novembre 2013 à Ouagadougou par la Direction générale du cinéma et de l’audiovisuel comporte en plus de la loi d’orientation de 2004, un décret et 05 arrêtés d’application.

« L’exercice de tout métier de cinéma et de l’audiovisuel est subordonné à l’obtention préalable d’une carte professionnelle » stipule en son article 25 le décret N°2013-384 portant conditions d’exercice de la profession cinématographique et audiovisuelle.

Autant dire que l’application de la loi d’orientation restreint le secteur à des personnes avisées.

« Elle assainit l’environnement du cinéma et d’audiovisuel grâce à ses termes juridiques clairs et précis » s’en prévaut Ardiouma SOMA, Directeur général du cinéma et de l’audiovisuel. Le recueil présenté à la presse et aux acteurs du cinéma est nanti d’une loi d’orientation de 25 articles, d’un décret de 65 articles et de 05 arrêtés d’application.

Le vide juridique dont souffrait le secteur du cinéma et de l’audiovisuel burkinabè fait désormais partir de l’histoire. N’importe qui ne peut encore se prétendre producteur, technicien, acteur ni même collaborateur artistique sans être homologué par une carte professionnelle. « Le texte organise l’ensemble de la profession » et précise le rôle de tout un chacun, a précisé Idrissa ZOROM, juriste consultant du ministère de la culture.

Voilà une épine de moins dans le pied de la Direction générale du cinéma et de l’audiovisuel. Mais qu’à cela ne tienne, les acteurs du cinéma déplorent encore l’insuffisance de salles de projection au Burkina.

Dramane GUENE

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