Le Burkina Faso, avec une production aurifère estimée à 25,6 tonnes en 2012 est, depuis quatre ans, classé depuis quatre ans parmi les cinq plus grands pays producteurs de ce métal en Afrique, a appris APA à travers le dernier rapport du Conseil économique et social (CES) présenté vendredi à la presse.
Ce rapport de 66 pages intitulé « Expansion du secteur minier et développement durable au Burkina Faso : cas de l’exploitation aurifère », indique que « la production de métal jaune est passée de 12,2 tonnes en 2009 à 25,6 tonnes en 2012, soit plus du double. Entre 2007 et 2011, sept mines d’or et une mine de manganèse sont entrées en production, pour un investissement de 500 milliards de francs CFA », note le rapport 2011-2012 du CES.
Le document qui vient d’être rendu public précise que le potentiel minier du pays est encore énorme et concerne aussi bien les mines en production que celles en construction.
Selon le CES, les industries extractives ont contribué pour 3,3% à l’évolution du PIB réel en 2011.
C’est après avoir remis le rapport au Président du Faso le 9 octobre dernier que le président du CES, Paramanga Ernest Yonly, et ses collaborateurs étaient face à la presse vendredi en vue de présenter le document.
Depuis 2007, le Conseil économique et social élabore chaque année, un rapport public sur la situation économique et sociale du Burkina Faso jouant ainsi son rôle de veille et d’anticipation sur les questions économiques et sociales émergentes, « en proposant les avis et recommandations les plus appropriés possibles aux pouvoirs publics ».