Le Comité 1540 du Conseil de sécurité des Nations unies séjourne au Burkina Faso du 10 au 16 novembre 2013 pour une visite de travail. La cérémonie d’ouverture des conférences a eu lieu le mardi 12 novembre 2013, dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, à Ouagadougou.
Première du genre dans l’espace CEDEAO et troisième en Afrique, la visite des experts du Comité 1540 va permettre de faire le point sur l’existant pour prévenir la prolifération des armes de destruction massive et identifier les domaines dans lesquelles le Burkina Faso a besoin d’assistance technique.
La représente du Comité, Madame Sophie Nzeyimana, a reconnu et salué l’engagement du Burkina Faso dans la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive. Pour elle, ce pays joue un rôle de premier plan dans le cadre de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires. En témoigne la ratification de 12 des 18 instruments internationaux de lutte contre le terrorisme, la signature des trois principaux traités de non- prolifération et de désarmement des armes de destruction massive.
Pour l’ambassadeur Firmin N’DO, Secrétaire général par intérim du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, le Burkina Faso contribue aux efforts internationaux pour endiguer ce fléau. Le pays a élaboré une stratégie de lutte contre le terrorisme fondée sur la prévention, la protection, la poursuite et la réaction. Il s’investit également pour combattre activement la prolifération des armes nucléaires, chimiques, biologiques et leurs vecteurs.
Selon l’ambassadeur N’DO, une assistance technique et en équipements pourraient permettre au Burkina Faso d’améliorer l’état de mise en œuvre de ses engagements.
La résolution 1540, adoptée à l’unanimité en 2004 par le Conseil de sécurité de l’ONU vise à interdire la prolifération et l’utilisation des armes nucléaires, chimiques et biologiques, et leurs vecteurs.