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Sidwaya N° 7543 du 15/11/2013

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Le pouls de la cité : ces fondateurs d’établissements privés "sangsues" !
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  Sidwaya


Rentrée
© aOuaga.com par A.O
Rentrée scolaire : le maire de l`arrondissement 9 de Ouaga sur le terrain
Mardi 1er octobre 2013. Ouagadougou. Le maire de l`arrondissement 9, Constant Lamoussa Ouédraogo, a effectué une tournée dans les écoles de son ressort pour voir comment se déroule la rentrée des classes


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A peine la fin de l’année scolaire sonnée, que des fondateurs d’établissements privés s’adonnent à leur sport favori : l’augmentation des frais de scolarité. En effet, au retrait du dernier bulletin scolaire, il est parfois joint à ce document, une notice d’information faisant cas d’une augmentation des frais de scolarité à la rentrée prochaine ou bien, le parent est informé oralement, de la nouvelle donne. Et, tant pis pour le parent qui ne saurait suivre ce rythme infernal, est-on tenté de dire, parce qu’il n’y a pas de négociation. La stratégie est faite de telle sorte que s’ils n’augmentent pas les frais de scolarité, ce sont les cotisations des frais de l’Association des parents d’élèves (APE) qu’ils augmentent. Ainsi, il n’est pas rare de voir des frais APE dans des établissements privés aller jusqu’à 15000 F CFA. L’argument servi par "ces sangsues" est, la plupart du temps : rénovation des locaux, achat de nouveaux matériels didactiques et patati patata ! Or l’on constate que les locaux ne sont jamais retouchés. A cela, s’ajoutent des paquets de rames de papier que chaque élève en classe d’examen ou non devra donner obligatoirement, à l’inscription. Tout porte à croire que les bonnes "affaires" se font dans les établissements privés car, la faillite n’existe pas dans ce milieu.
Certes, la contribution de ces établissements à l’éducation ne fait aucun doute, mieux, ces formations scolaires désengorgent les établissements publics. Mais, le rythme imposé par ces fondateurs de collèges et lycées privés essouffle bon nombre de parents d’élèves, si bien que les moins nantis sont obligés de baisser les bras, quelquefois. Vivement que les autorités interviennent pour stopper cette frénésie, si elles veulent que le Burkina Faso soit au rendez-vous de l’éducation pour tous en 2015, tel que souhaité par les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

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