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L’Observateur Paalga N° 8500 du 15/11/2013

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Carte consulaire burkinabè : «Les 7000 F CFA ne doivent pas constituer un blocage», Djibrill Bassolé
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  L’Observateur Paalga


Lancement
© aOuaga.com par GNAMIEN
Lancement de l`opération d`enrôlement pour la nouvelle carte d’identité consulaire biométrique
Samedi 2 novembre 2013. Abidjan 2Plateaux. Ambassade du Burkina Faso. Lancement de l’opération d’enrôlement des ressortissants Burkinabé pour la nouvelle carte d’identité consulaire.


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Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, a rencontré l’association «Le Tocsin», le mercredi 13 novembre 2013 dans ses locaux. Au menu des échanges, le coût et la durée de validité des cartes consulaires dont le lancement a eu lieu le samedi 2 novembre dernier à Abidjan.

Etablies pour avoir une réelle maîtrise des Burkinabè vivant à l’extérieur, disposer d’une base de données fiables sur nos compatriotes de la Côte d’Ivoire et partant maîtriser les flux migratoires vers cet ancien "eldorado", les cartes consulaires n’ont pas l’approbation de tous les Burkinabè de l’extérieur, surtout ceux résidents sur les bords de la lagune Ebrié. La raison : le coût et la durée de validité de cette carte. C’est donc pour échanger sur ces questions que le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, a convié l’association « Le Tocsin » en vue d’en discuter avec elle pour trouver des solutions. En effet, cette association, qui lutte pour la cause des Burkinabè de l’étranger, affirme avoir eu des échanges antérieurs avec nos compatriotes de Côte d’Ivoire, lesquels ont estimé le coût de la carte, élevé et sa durée de trois ans trop courte. Les responsables du Tocsin avec à leur tête Albert Ouédraogo, président du conseil d’administration, ont ainsi fait des propositions lors du face-à-face avec le ministre des Affaires étrangères pour la prolongation de la durée de validité et des pistes de solutions pour revoir à la baisse le coût. «Selon les propos qui nous sont parvenus, les Burkinabè de l’extérieur se sentent lésés, trouvent qu’ils ne sont pas traités de la même manière que ceux de l’intérieur, car les cartes nationales d’identité burkinabè sont à 2500 F CFA et il y a même eu des subventions pour les faire à 500F. Pourquoi donc ces mêmes mesures ne peuvent pas être prises pour les cartes consulaires afin qu’elles soient établies à 2500 F ? Cette situation aurait été acceptée dix ans en arrière, mais actuellement, les temps sont durs là-bas», a explique Albert Ouédraogo, PCA du Tocsin. En réponse à ces considérations, Djibrill Bassolé affirma : «Je comprends vos préoccupations, mais elles sont mal posées. Est-ce que vous tenez compte de ce qu’il faut pour produire des cartes fiables, informatisées et sécurisées à l’extérieur du pays? Même si on considère que les coûts sont élevés, il y a quand même des coûts qui sont incompressibles pour aller vers une carte fiable! Le débat sur les 7000 F n’a pas lieu d’être parce qu’actuellement la carte consulaire au consulat d’Abidjan, est au prix de 6 900 F, et ceux qui sont dans les autres villes payent entre 9 000F et 18 000F selon qu’ils sont loin ou proche de la capitale économique ivoirienne». Et Albert Ouédraogo d’ajouter que la question du coût ne doit pas être simplement une affaire mathématique ni économique mais une question politique et de droits humains; par conséquent, «voyons quel effort peut être fait». Pour clore, le ministre des Affaires étrangères estime que le coût moyen de 7000 F lui semble dans l’ordre normal des choses. Néanmoins, il n’a pas exclu d’étudier la possibilité de prolonger la durée à 5 ans et celle de faire appel à des partenaires pour une subvention afin de revoir les coûts à la baisse dans le but de permettre aux plus démunis d’en être détenteurs.

Ebou Mireille Bayala

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