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Le Quotidien N° 917 du 14/11/2013

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Nouvelle évaluation des véhicules automobiles au Burkina : Les importateurs inquiets demandent des éclaircissements
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  Le Quotidien




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Dans la matinée du 14 novembre 2013, à Ouagadougou, les membres de l’Union nationale des importateurs et vendeurs professionnels de véhicules d’occasion du Burkina (UNIVP) ont eu une rencontre avec le directeur général des douanes, Kuilbila Jean Sylvestre Sam, autour la question de la mise en œuvre d’une nouvelle mesure d’évaluation des véhicules automobiles.
Le jeudi 14 novembre 2013, les membres de l’Union nationale des importateurs et vendeurs professionnels de véhicules d’occasion du Burkina (UNIVP) se sont entretenus avec Kuilbila Jean Sylvestre Sam, directeur général des douanes, sur un nouveau système d’évaluation des véhicules automobiles. C’était environ 300 personnes, qui œuvrent dans le secteur de l’importation des véhicules automobiles, qui se sont réunies à la direction générale des douanes, pour obtenir de plus amples informations.

Lever les inquiétudes par rapport à ce nouveau système

La rencontre du 14 novembre dernier des acteurs de l’UNIVP avec le directeur général des douanes fait suite à une rencontre tenue le 22 octobre 2013 concernant un nouveau système d’évaluation des véhicules automobiles au Burkina qui prendra effet le 1er janvier 2014. Selon Moussa Rabo, secretaire général de l’UNIVP, l’objet de la rencontre était de mieux comprendre le fonctionnement du nouveau système d’évaluation. Le mécanisme étant nouveau, il inquiète les importateurs de véhicules qui avaient souhaité être associés à une telle prise de décision. Trois autres rencontres sont prévues ultérieurement avec les importateurs de véhicules avant l’adoption finale de la mesure. « Nous ne sommes pas contre la loi. C’est parce que nous ne comprenons pas ce changement brusque que nous sommes inquiets. Si l’on arrive à nous démontrer que l’on n’a rien à craindre, nous serons partants », a laissé entendre Moussa Rabo, secrétaire général de l’UNIVP. A l’en croire, ils ne sont pas contre cette mesure, dans la mesure où tous les pays évoluent vers un développement technologique. Mais ils s’inquiètent néanmoins, puisqu’avant, un bon nombre de personnes s’occupaient de l’évaluation et il était plus que nécessaire pour eux de connaître l’impact à court, moyen et long termes du nouveau système, mais également leur avenir dans le métier. « Le secteur de vente d’automobiles d’occasion rapporte beaucoup à l’Etat. Le directeur des douanes nous a demandé de ne pas nous inquiéter, que nous allons travailler en synergie jusqu’à la mise en œuvre effective du système. Nous sommes des partenaires et il faut que tout le monde gagne », a-t-il conclu. Rasmané Tapsoba, trésorier général de l’UNIVP, lui aussi, est très inquiet des mesures prises par la direction générale des douanes. A l’en croire, à la rencontre du 22 octobre dernier, au CBC, les responsables des douanes leur ont fait comprendre que le nouveau système avait été mis en place depuis 8 mois par des experts français. Rasmané Tapsoba, de même que ses collègues mécontents, estiment qu’en tant que partenaires, la direction des douanes se devait de les informer avant la prise d’une telle décision. « Nous pensons que le CCVA est là pour faire déjà ce travail à savoir, l’expertise et la vérification de la conformité des véhicules. Donc, la nouvelle mesure va absorber le personnel. Voilà pourquoi nous sommes inquiets », a-t-il déclaré.

Le directeur général des douanes rassure les importateurs de véhicules

Selon le DG des douanes, la nouvelle technique de contrôle des véhicules va avoir un impact positif, à la fois sur le niveau des recettes et la facilitation des activités. Il va plus loin dans ses propos pour dire qu’elle va contribuer à assainir davantage le milieu des importateurs de véhicules d’occasion et à mieux les organiser. « Ces revendeurs et exportateurs de véhicules d’occasions sont nos partenaires », a-t-il dit. A l’en croire, le secteur des véhicules d’occasions est un secteur qui génère 30 à 35 milliards de FCFA par an. Et le nouveau système automatisé pour évaluer les véhicules d‘occasion s’inscrit dans le cadre de la dynamisation de ce secteur. Il affirme que deux rencontres avec ces acteurs avaient été entreprises à savoir, le 22 octobre et le 5 novembre, à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso, pour échanger avec eux sur le nouveau système qui sera mis en place. « C’est pour leur montrer comment fonctionne le système et anticiper sur les difficultés éventuelles de sa mise en oeuvre », a-t-il dit. Selon lui, l’inquiétude des importateurs et revendeurs de véhicules est due au changement du système de travail. Il estime qu’il est tout à fait normal de s’inquiéter quand un changement s’opère dans un domaine, mais que l’objet n’est pas de susciter une quelconque tension avec leurs partenaires. « A nos deux rencontres, le public est sorti massivement. Donc, nous pensons que les choses vont bien se passer. Nous sommes des partenaires et quels que soient les changements, s’il y a des difficultés, c’est encore ensemble que nous allons travailler à trouver des solutions », a-t-il laissé entendre.

Quel est l’apport de ce système dans
l’évaluation des véhicules automobiles?

A cette question, Kuilbila Jean Sylvestre Sam, directeur général des douanes, répond que c’est un système automatisé qui va remplacer les systèmes manuels d’évaluation des véhicules automobiles qui existaient jusqu’à présent .

Par Youssouf COMPAORE et Franceline KABRE (Stagiaires)

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