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Le Quotidien N° 918 du 15/11/2013

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7e session du dialogue politique Burkina Faso-union européenne: Le Burkina sécurisé
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  Le Quotidien


Distinction
© aOuaga.com par AO
Distinction : l`ambassadeur de France au Burkina, Emmanuel Beth élévé officier de l`ordre national
Samedi 07 septembre 2013. Ouagadougou. Photo : Djibril Bassolet ministre des Affaires Etrangères


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Le mardi 12 novembre 2013, s’est tenue au salon des ambassadeurs du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, à Ouagadougou, la 7e session du dialogue politique Burkina Faso-Union européenne. Cette session a connu la participation du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Yipéné Bassolet, de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina, Alain Holleville, des Etats membres, ainsi que des membres du gouvernement.
La 7e session du dialogue politique Burkina Faso-Union européenne s’est tenue le mardi 12 novembre 2013, au salon des ambassadeurs du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Il s’est agi pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Yipéné Bassolet, de l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne au Burkina, Alain Hollevielle, les Etats membres, ainsi que les membres du gouvernement concernés de se pencher sur plusieurs questions visant à réduire la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Un bref aperçu de la médiation du Burkina dans la crise malienne, bilan de l’organisation des élections couplées de décembre 2012, la question sécuritaire au Burkina dans le contexte de la crise malienne, l’activité socio-économique et la problématique de l’énergie au Burkina, son implication dans la coopération avec les partenaires ont fait l’objet des échanges. Au sortir de ce dialogue, Frédéric A. Korsaga, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina en République d’Irlande, a précisé que cette rencontre fait partie des décisions importantes dans le cadre de la coopération avec l’UE.

De la question sécuritaire, le Burkina rassure ses partenaires

Compte tenu de la situation extrêmement difficile que connaît la sous-région, Frédéric A. Korsaga a révélé que le Burkina a pris un certain nombre de dispositions permettant de sécuriser les frontières. Le Burkina Faso a donc rassuré ses partenaires qu’à l’intérieur du pays un certain nombre de dispositions ont été mises en place pour éviter qu’il y ait des difficultés. « Les partenaires ont demandé à ce que des actions supplémentaires soient effectuées afin de sécuriser les ressortissants de leurs pays et aussi les Burkinabè », a-t-il dit.

Une enveloppe de 25 millions d’euros pour la réalisation du projet solaire de Zactouli

L’Union européenne a accordé au Burkina une enveloppe de 25 millions d’euros pour la réalisation du projet solaire de Zactouli. Selon l’ambassadeur Frédéric A. Korsaga, le commissaire Piba a insisté pour que cela soit une réalité avant 2015 afin d’augmenter la capacité d’offre énergétique des burkinabè. C’est un projet phare de l’UE, et le Burkina a pris des dispositions pour sa réalisation effective, a-t-il dit. En plus de cette enveloppe, pour le 11e FED au Burkina, l’UE subventionne, à hauteur de 623 millions d’euros 3 secteurs de concentration pour les booster pendant la période 2014-2020. Il s’agit de la résilience et des ressources naturelles (l’agriculture, l’eau, l’élevage), de la bonne gouvernance et de la santé. L’objectif de la réunion a été atteint, a indiqué Alain Holleville, l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina. A l’entendre dire, il existe une autre composante ayant le même aspect et qui concerne la région de l’Afrique de l’Ouest. 1 milliard d’euros a été consacré à ces secteurs. Les 3 domaines qui seront pris en compte sont : l’insécurité et l’instabilité, l’intégration économique régionale, le commerce et la résilience. Selon lui, il existe une parfaite confiance entre l’Union européenne et le Burkina. Pour l’ambassadeur, Frédéric A. Korsaga, ce message va motiver le Burkina à redoubler d’effort pour mieux gérer et prendre en compte ces priorités. « La priorité des priorités du gouvernement aujourd’hui, est de faire en sorte que les jeunes puissent avoir un emploi. Et c’est cela le développement de demain », a-t-il affirmé avant d’ajouter qu’un certain nombre de mesures ont été déclinées pour que les objectifs puissent être atteints dans le contexte du dialogue.

Par S.Z Renathe Bambara (Stagiaire)

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