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Le Quotidien N° 917 du 14/11/2013

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Lutte contre la vie chère : Une journée d’information et de sensibilisation sur les mesures gouvernementales
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  Le Quotidien




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Le mercredi 13 novembre 2013, s’est tenue dans la salle de réunions de la mairie de Tenkodogo, une séance d’information et de sensibilisation sur les mesures gouvernementales de renforcement du contrôle des prix, de la qualité et de la métrologie des produits de grande consommation. Le public cible étaient : les commerçants, les détaillants, les Opérateurs économiques, les organisations de la société civile, les organisations de jeunes, les hommes de tenue, etc.

Lancée à Ouahigouya, dans le Yatenga, le lundi 4 novembre 2013, ces journées visent, selon les organisateurs, à informer et à sensibiliser les acteurs du commerce en particulier et les populations en général sur les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère. Ce mercredi 13 novembre 2013, c’était le tour de la région du Centre-est d’en bénéficier. Mais avant l’entame des travaux, les participants ont eu droit à un mot de bienvenue de la part du conseiller technique du gouverneur du Centre-est, Modibo Traoré. Ce représentant du gouverneur a fait savoir que le Burkina Faso connait des remous sociaux ces dernières années dus principalement à des flambées de prix de produits de première nécessité. Pour lui, c’est cette situation qui a amené le gouvernement à réagir en multipliant les cadres de rencontres avec l’ensemble des acteurs du commerce, afin d’améliorer les conditions de vie des populations. C’est toujours dans cette logique, selon Modibo Traoré, que le gouvernement a adopté en conseil de ministre, le 11 septembre 2013, des mesures visant à renforcer les dispositifs de contrôle des prix, de la qualité et de la méthodologie des produits de grande consommation. Le conseiller technique a poursuivi en soutenant que dans le cadre de la mise en œuvre de ces mesures, le gouvernement a instruit le ministère en charge du commerce d’informer les opérateurs économiques et les consommateurs des nouvelles orientations de la réglementation économique au Burkina Faso. Il a terminé son propos en invitant les participants à une très grande vigilance et à une participation active pour une compréhension soutenue, au sortir des travaux sur les questions de réglementation des prix des produits de grande consommation. Après ce mot de bienvenue, le présentateur des travaux, Téega Mohamed Balima , inspecteur régional des affaires économiques de Ouagadougou, s’est entretenu avec les participants sur les modalités de fixations de prix, sur les lois qui régissent les fixations des prix, sur les sanctions pour les contrevenants. En matière de fixation de prix, il est ressorti de son exposé que ce sont 19 produits qui sont soumis à réglementation (riz, maïs, sorgho, mil, les intrants agricoles, les hydrocarbures, etc). Ce sont, entre autres, ces produits que l’Etat a estimé de première nécessité et qu’il faut contrôler, à en croire à l’inspecteur régional des affaires économiques. Il a relevé qu’avant 1994, les prix étaient fixés par l’Etat, mais qu’après les années 1994 , sous les injonctions de la Banque mondiale et du FMI, les prix ont été libéralisés. Cette situation, a précisé Téega Mohamed Balima, a créé une confusion au sein des acteurs du commerce. C’est pourquoi l’Etat a instauré un système de contrôle de prix et de leur réglementation. Il a souligné qu’actuellement, les prix ne se fixent plus à souhait, mais sont réglementés par l’Etat. Parlant des lois, Téega Mohamed Balima a rappelé, entre autres, que désormais il ya un décret qui permet aux gouverneurs des régions de fixer les prix des céréales locales autres que le riz dans leur région. Il a tenu à préciser que le texte est pris, mais les dispositifs ne sont pas encore mis en place. Par rapport aux sanctions, il est ressorti que cela va de la fermeture des boutiques au versements des amendes et la confiscation des biens pour tout commerçant qui refuserait de respecter les lois en vigueur en matière de commerce. Il a également invité les participants à rester vigilants par rapport aux contrôles, car tout contrôleur devrait se prémunir d’un badge et d’un ordre de mission. Les travaux ont pris fin avec les questions et les contributions des participants.

Par Ernest BOURGOU

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