En marge de la session 2012 du Conseil consultatif international du programme IMPACT, le président Blaise Compaoré a accordé des audiences à plusieurs personnalités et acteurs du monde des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
C’est le cas par exemple d’une délégation d’Intel Corporation conduite par son vice-président, John E. Davies. A sa sortie d’audience, celui-ci a annoncé qu’ils ont échangé avec le chef de l’Etat sur la possibilité d’investir au Burkina Faso de manière à ce que l’outil informatique soit plus vulgarisé. Ainsi, leur action s’intéressera davantage à son intégration dans le système scolaire. Autrement dit, comment faire en sorte pour que l’outil informatique et son enseignement soit intégrés dans les programmes scolaires de manière à ce que ce soit dès le bas âge que l’enfant commence à s’y familiariser. Pour cela, ils comptent organiser très prochainement au Faso un atelier sur cette importante question afin de définir les besoins réels du pays dans le domaine et d’y répondre plus efficacement.
Les Burkinabé de Dubaï parlent à Blaise Compaoré
C’est devenu une coutume chez le président du Faso, que de rencontrer les ressortissants burkinabè vivant aux Emirats arabes unis, notamment à Dubaï. A Blaise Compaoré, ceux-ci, à travers leur représentant, président de l’Association des burkinabé vivant dans cette partie du monde, Ganemtoré Arouna, ils ont exprimé leur reconnaissance pour la « bonne gestion du pays qui se matérialise par une croissance économique soutenue, une bonne gouvernance et surtout par la paix sociale ». Aussi, ont-il salué les médiations faites et réussies par le président du Faso dans des crises dans divers pays. Mais Arouna Ganemtoré ne s’est pas arrêté là, car avec ses camarades, ils vivent aussi des difficultés qui, selon lui se résument à l’intégration et à la solidarité entre eux. C’est d’ailleurs pour ces raisons entre autres, qu’ils ont mis en place l’Association.
En outre, depuis l’arrivée d’un nouvel ambassadeur en la personne de Ountama, les difficultés des Burkinabè de Dubaï se sont réduites. Mais cela n’a pas empêché Arouna et ses camarades de solliciter auprès du président du Faso un consulat. Les Burkinabè qui sont une soixantaine (ceux qui se retrouvent) à Dubaï évoluent dans divers domaines dont l’aéronautique, l’informatique, le transit, le sport (football international), l’enseignement et la religion.