Albert Ouédraogo, ministre des Droits humains et de la promotion civique, et les agents de son département se sont rendus ce 14 août 2012 dans la commune de Saaba, à Ouagadougou, où ils ont mis en terre plus de cinq cents plants d’espèces différentes.
Cinq cents plants de plusieurs espèces mis en terre sur une superficie de plus de 1,5 hectare, c’est le travail abattu ce mardi 14 août 2012 dans le département de Saaba par le ministre des Droits humains et de la promotion civique, Albert Ouédraogo, et les membres de son département. Acacias, néré, monréga, ciéna siomea, etc. sont, entre autres, les plants dont certains ont des vertus thérapeutiques qui ont été mis en terre sur un terrain préalablement aménagé. Lorsqu’il s’est agi de savoir le sens de cette initiative, le ministre nous a laissé entendre qu’elle s’inscrit dans la politique du gouvernement de reverdir l’environnement. « Les droits humains se conjuguent avec la nature et sauver la nature, c’est sauver l’humain », a confié Albert Ouédraogo. Le premier responsable du département des droits humains nous a fait savoir que le plus grand destructeur de la nature, c’est l’Homme. Donc, planter un arbre est un signe de prise de conscience de sa part et du coup, c’est un salut pour la nature. A la question de savoir quelles seront les mesures prises pour protéger ces plants, le ministre dit n’avoir pas de solutions immédiates mais, ajoute-t-il, l’idéal serait la clôture de l’espace. C’est pourquoi il dit demander au maire de budgétiser pour qu’ensemble, ils essayent de voir dans quelle mesure résoudre définitivement ce problème. Saisissant l’occasion, le maire de la commune de Saaba, Josiane Zoungrana/Kabré, a réitéré ses remerciements au ministère des Droits humains et de la promotion civique pour cet acte noble pour la commune dont elle a la charge et rappelé au ministre de statuer sur la question de la clôture qui permettra de lutter contre la divagation des animaux. A notre inquiétude sur la survivance de ces arbres, un agent nous a rassuré en ces termes : « Il y a eu une étude du terrain et ces arbres sont mis dans des trous qui ont été soigneusement creusés depuis quelques jours à l’avance ; donc, nous ne faisons que les réactualiser aujourd’hui ». C’est dans une ambiance du devoir accompli que le ministre et ses collaborateurs ont pris congé des lieux.
