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L’Observateur Paalga N° 8497 du 12/11/2013

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Lutte contre le terrorisme : Un système informatisé pour renforcer la sécurité aérienne
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  L’Observateur Paalga




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Renforcer la sécurité aérienne grâce à un meilleur système d’identification des passagers, c’est l’objectif du séminaire régional sur les Documents de voyage lisibles à la machine (DVLM), qui se tient à Ouagadougou du 12 au 14 novembre 2013. Pendant trois jours, les participants doivent échanger sur les meilleures pratiques en la matière et se pencher particulièrement sur les systèmes de contrôle informatisés et les passeports à puce, réputés être plus efficaces.

Ce sont des professionnels originaires de différents pays africains, européens et américains qui sont venus à Ouagadougou échanger leurs expériences lors du séminaire régional qui se tient du 12 au 14 novembre 2013 sur le thème des Documents de voyage lisibles à la machine (DVLM).

Au cours de cette rencontre organisée par l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso (ANAC) et appuyée par l’Organisation pour l’aviation civile internationale (OACI), les participants doivent réfléchir ensemble, débattre, dans le but d’élaborer une stratégie de lutte contre la criminalité aérienne. Une criminalité qui, surgissant sous des formes inédites, met les forces de sécurité face à de nouveaux défis.

«Aujourd’hui, les membres de réseaux terroristes parviennent à échapper aux dispositifs sécuritaires mis en place en usant illicitement des technologies de l’information et de la communication», a ainsi indiqué le ministre délégué chargé des Transports, Baba Diémé, dans son discours d’ouverture du séminaire, qui vise justement à aider les gouvernements à faire face à ces nouvelles menaces.

Pour Gaoussou Konaté, directeur régional adjoint de l’OACI à Dakar, agence spécialisée des Nations unies dans l’aviation internationale, la solution se trouve du côté de la technologie, et notamment dans la diffusion de passeports à puce et d’un système de contrôle informatisé dans les aéroports. Ce dispositif serait plus efficace, puisqu’il peut «comparer la photo du voyageur sur le passeport à l’image donnée par la caméra en temps réel, et vérifier qu’il s’agit de la bonne personne. On peut également utiliser ce système pour s’assurer que le passeport a bien été émis par les autorités compétentes», a expliqué Gaoussou Konaté.

Toutes ces mesures, qui permettent de mieux identifier les passagers, de repérer les fraudes et les documents falsifiés, doivent donc être discutées pendant ce séminaire de trois jours, à côté d’autres sujets tels que l’intégrité des documents, l’évaluation des dispositifs ou encore les besoins d’assistance et de renforcement des capacités des Etats.

Et sur ce dernier point, la rencontre promet d’être fructueuse. Ainsi, l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Ivan Roberts, a annoncé que son pays allait allouer 750 000 dollars canadiens pour appuyer les mesures de renforcement de sécurité des voyageurs, coûteuses, dans la région du Sahel. «Nous allons mettre en place des missions d’évaluation et visiter des lieux importants comme les administrations qui délivrent les documents de voyage et les points d’entrée et de contrôle des aéroports, afin d’identifier les insuffisances du système», a-t-il affirmé.

Si les efforts sont partagés, c’est que ce combat pour un ciel plus sûr concerne tous les pays et nécessite une coopération internationale intense, a souligné le ministre délégué aux Transports, Baba Diémé. Celui-ci a exprimé son souhait : que cessent les attaques terroristes «qui fragilisent la paix et le développement socio-économique des Etats».


Maëlle Robert

(Stagiaire)

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