Ouagadougou (Burkina Faso) - Des parlementaires venus de plusieurs pays d’Afrique, ont entamé mardi à Ouagadougou, un atelier en vue de rapprocher les différentes politiques nationales en matière de pastoralisme et de transhumance dans la perspective de booster la productivité de l’élevage à l’échelle du continent.
Selon le président de l’assemblée nationale du Burkina, Soungalo Appolinaire Ouattara, cet atelier, premier du genre réunissant des parlementaires venus de toutes les régions du continent, permettra d’échanger sur « les contraintes à la mobilité pastorale, la gestion durable des ressources naturelles, l’accès aux services sociaux des populations pastorales ».
Pour M. Soungalo, de manière générale, il s’agit d’échange sur le développement de l’élevage en Afrique et le développement pastoral en particulier.
Il ressort que la pratique de l’élevage en Afrique est à dominance de type traditionnel extensif assis sur le pastoralisme.
Elle est ainsi fortement marquée par la transhumance à la fois comme mode de vie des espèces animales et technique d’élevage.
C’est dans ce sens que la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a adopté, en 1998, un cadre législatif commun aux 15 Etats membres, sur la transhumance transfrontalière prévoyant des mécanismes de gestion des conflits liés à la transhumance.
L’atelier de la capitale burkinabè fait suite à une rencontre sur le développement du pastoralisme tenue le 29 octobre dernier à Nouakchott (Mauritanie) et qui a enregistré la présence d’un certain nombre de chefs d’Etats africains.