La délégation du Comité 1540 (mandatée par le Conseil de sécurité des Nations unies, dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution contre la prolifération des armes nucléaires…), a visité le service de médecine nucléaire de l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, le lundi 11 novembre 2013.
Présents au Burkina Faso dans le cadre d’une mission de facilitation et d’assistance des Etats dans la mise en œuvre de la résolution 1540 ( 2004) du Conseil de sécurité des Nations unies, des membres et experts du Comité 1540 ont visité, le lundi 11 novembre 2013, le service de médecine nucléaire de l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou. Après un bref entretien avec les autorités de l’hôpital, la délégation a parcouru les salles abritant les installations du service de médecine nucléaire. « Notre service fonctionne depuis janvier 2012. Il a pour mission de participer à la prise en charge des patients, à travers des diagnostics. Nous utilisons pour le moment, la radioactivité à des fins diagnostiques et thérapeutiques. La radioactivité permet de voir le fonctionnement des organes, à travers l’imagerie », a expliqué le chef de service de médecine nucléaire, Théophile Lincoln Tapsoba. D’ici à 2014, a-t-il ajouté, il y aura la création du diplôme spécialisé en médecine nucléaire dont la coordination sera assurée à Dakar. Le DG du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, Bibia Robert Sangaré, a estimé que cette visite permet de galvaniser davantage le personnel de l’hôpital dans sa mission. Il a par ailleurs, souligné que la structure a bénéficié de l’accompagnement des Nations unies, à travers l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Les visiteurs, par la voix de l’expert du Comité 1540, Nicolas Kasprzyk , se sont dit rassurés du dévouement du personnel de la structure. « Nous constatons des acteurs engagés au service du bien collectif avec des comportements professionnels. Il y a également, un effort de développer des coopérations à un niveau régional et de promouvoir des compétences nationales dans le domaine de la médecine nucléaire », a noté M. Kasprzyk. Il a également signifié que c’est sur invitation du gouvernement burkinabè que la visite a été initiée et sera mise à profit pour dialoguer avec les autorités du pays, sur la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité des Nations unies, interdisant la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques.