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Le Trésor public burkinabè va renforcer son contrôle sur le secteur de la microfinance
Publié le mardi 12 novembre 2013   |  AIB


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© Autre presse par DR
Le trésor public du burkina


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Ouagadougou, Le Trésor public burkinabè réfléchit depuis mardi à de « véritables dispositifs de contrôle et de surveillance » devant débarrasser le florissant secteur de la microfinance de dysfonctionnements à même de perturber la stabilité du système financier national, a-t-on constaté.

Le secteur de la microfinance dont l’encours des dépôts est passé de 61 milliards de FCFA en 2008 à 134 milliards de FCFA en 2012 connaît néanmoins des dysfonctionnements tels que le non-respect des dispositions de la réglementation, la défaillance du système d’information et de gestion et la non-disponibilité dans les délais requis de l’information financière, a indiqué Jacques Zida, conseiller technique au ministère de l’Economie et des Finances.

Ces dysfonctionnements sont à même de perturber la stabilité du système financier national, a expliqué le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique Moumounou Gnankambary
MM. Zida et Gnankambary qui s’exprimaient à l’ouverture de la 16ème conférence annuelle des services du Trésor placée sous le thème « rôle du trésor public dans la surveillance et le contrôle du secteur de la microfinance : états des lieux et perspectives », ont invité les participants à réfléchir sur les voies et moyens devant conforter l’importance de la microfinance dans le développement du Burkina Faso.

Pour M. Gnankambary, « de véritables dispositifs de contrôle sur pièces » verront le jour à l’issue de la conférence afin de garantir « la santé financière » des intermédiaires agrées et de prévenir les risques d’instabilité du secteur financier national.

« Les difficultés rencontrées au cours des années 1980 par le système bancaire de l’UEMOA ont rendu nécessaire la promotion des structures d’intermédiation financière en faveur des agents économiques qui n’ont pas accès aux établissements classiques de crédit », a rappelé M. Zida.

Le secteur de la microfinance est encadré au Burkina Faso par la loi N° 023/AN 2009 du 14 mai portant réglementation des systèmes financiers décentralisés et dont le but est de mettre l’accent sur le contrôle et la surveillance du secteur afin de prévenir les risques de dysfonctionnements.

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