A Ouahigouya, la culture et le sport étaient à l’honneur au grand bonheur de nombreux festivaliers accourus dans la capitale du Yatenga. Après trois jours d’activités culturelles et sportives diverses, les rideaux sont tombés sur la 10e édition qui a tenu toutes ses promesses, celle de révéler la richesse culturelle de la région et de rassembler les fils et filles, à la grande satisfaction du promoteur, Me Gilbert Noël Ouédraogo.
« Je nourris l’ambition d’inscrire le FESCO dans les annales de l’histoire des grand évènements culturels de notre pays ». Cette ambition du promoteur, Me Gilbert Noël Ouédraogo, de ce festival qui rassemble les fils et filles du Yatenga autour de la culture, est en voie d’être une réalité. Au cours de la cérémonie de clôture qui a servit de cadre d’un bilan de l’édition, avec la récompenses des participants aux différentes compétitions, et au-delà le bilan de dix ans de promotion culturelle dans le Yatenga, la satisfaction était visible.
Entre autres motifs de satisfaction, le promoteur souligne que « FESCO a gagné en maturité et a pris un rôle de porte-flambeau de notre patrimoine culturel ». Durant ces dix années le festival, à travers les différentes thématiques d’actualité, n’a cessé de travailler à mettre en relation la culture et les différents secteurs de développement. Ainsi, après la question de la promotion de la femme et en attendant celle de l’habitat et l’urbanisme pour la 11e édition annoncée pour les 24, 25 et 26 octobre 2013, cette 10e édition a orienté la culture vers la question de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Une participation avec éclat pour la diaspora
Entre le sport et les jeux de société qui constituaient le menu du festival, le moment le plus apprécié des nombreux festivaliers et le plus mobilisateur durant les trois jours a été surtout la danse liwaaga. Cette danse du terroir, véritable élément de son identité culturelle, a mis en compétition 13 troupes de la région et de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire.
Représentée par trois troupes, cette diaspora n’est pas passée sans marquer le festival de sa participation. Elle a donné à l’édition sa lauréate: la troupe Naaba Kaango d’Attékoubé dont la prestation a été jugée parfaite. Elle a surtout émerveillé par sa persévérance que le promoteur n’a pas manqué de saluer et de citer comme exemple pour les autres. En effet, en quatre participation, la troupe n’a cessé de s’améliorer au fil des éditions et de gagner en palmarès.
Dans un satisfecit d’ensemble sur la participation des troupes, les quelques points sombres soulignés par le promoteur tiennent aux changements incessants au sein de troupes et les effets de la ruée vers les sites d’orpaillage qui privent des troupes de leurs éléments. Du reste, toutes ont reçu les encouragements du promoteur, avant que les rideaux ne tombent sur la dixième édition du Fesco, sous les feux d’artifices qui ont éclairé le Yatenga, à l’image du festival, à partir du ciel de Ouahigouya.