Le ministère de l’Economie et des Finances a organisé le jeudi 7 novembre 2013 à Ouagadougou, une cérémonie d’au revoir en l’honneur du directeur des opérations pour le Burkina Faso, région Afrique de la Banque mondiale, Madani Tall, en fin de mission.
Après cinq années passées à la Banque mondiale, comme directeur des opérations pour le Burkina Faso, Madani Tall a été fait officier de l’Ordre national pour son « engagement » et son « dévouement » en faveur de la coopération entre son institution et le "pays des hommes intègres". Il a reçu cette distinction des mains du ministre de l’Economie et des finances, Lucien Marie Noël Bembamba, au cours d’une cérémonie d’au revoir organisée en son honneur, le jeudi 7 novembre à Ouagadougou. En présence de membres du gouvernement et de nombreuses personnalités, M. Bembamba a salué les efforts de Madani Tall et sa « déterminante » contribution qui a permis de mettre à la disposition du Burkina Faso, d’importantes ressources de financement. « On estime à près de 255 milliards de FCFA, le montant total du financement que la Banque mondiale a accordé au Burkina Faso, entre 2008 et fin 2012. Ceci dénote du dynamisme de la coopération qui existe entre les deux parties », a-t-il apprécié. Pour le ministre Bembamba, le désormais ex-directeur des opérations s’est personnellement investi afin que le Burkina Faso puisse faire face aux nombreuses crises qu’il a traversées. Et d’évoquer ses « touches africaines », sa « proximité » dans ses relations professionnelles. « Vous avez mis au-devant, votre compétence, votre dévouement et votre amour pour notre pays... », a-t-il souligné. A son tour, M. Tall a avoué son estime pour le « pays des hommes intègres ». En outre, il a remercié le président du Faso, Blaise Compaoré, pour ses « précieux conseils » pendant la crise ivoirienne. Il a aussi rappelé ses premiers contacts avec le grand argentier burkinabè et la relation de « confiance » qu’ils ont entretenue. « Je suis simplement heureux d’avoir apporté ma contribution au partenariat exemplaire qui existe déjà entre le Burkina Faso et la Banque mondiale », a-t-il soutenu.