Le Burkina abrite, du 11 au 12 novembre 2013, la deuxième réunion de synthèse des missions d’appui 2013 du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). Cette rencontre, dont l’ouverture a été présidée par le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Mahama Zoungrana, le 11 novembre 2013, à Ouagadougou, se tient en prélude aux 6es assises ordinaires annuelles du Comité régional de pilotage dudit Programme, prévues pour les 14 et 15 novembre prochains.
Deuxième réunion du genre au titre de l’année 2013, l’atelier régional de synthèse des missions de supervision et de revues à mi-parcours se tient à Ouagadougou, du 11 au 12 novembre 2013. Comme chaque année, elle réunira les experts des 13 pays de la CEDEAO impliqués dans la mise en œuvre du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). Au cours de ces travaux, chaque pays présentera l’état d’avancement de l’exécution physique et financière du projet, de sorte à en tirer les leçons et à faire des propositions en vue de les améliorer. Dans ses propos, le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire n’a pas manqué de rappeler le contexte de création et les objectifs du programme agricole commun aux 13 pays de la CEDEAO, le PPAAO. En effet, a-t-il indiqué, ce Programme a été initié par la CEDEAO, avec le concours financier de la Banque mondiale et du Royaume d’Espagne, pour soutenir la coopération régionale en matière agricole. Il vise, selon lui, à créer et à accélérer, dans les pays participants, l’adoption des nouvelles technologies dans les domaines hautement prioritaires qui sont en adéquation avec ceux de la région. « L’objectif du PPAAO est de générer et de diffuser des technologies améliorées pour l’intensification durable des productions agricoles dans un contexte de coopération scientifique régionale, en vue de contribuer à l’augmentation de la productivité agricole », a-t-il précisé. Le PPAAO, faut-il le rappeler, est un programme de 10 ans, exécuté en 2 phases de 5 ans. Pour chacun des pays concernés par ce programme, il existe deux types de filières d’intervention. La première filière, dite de spécialisation, qui concerne les fruits et légumes, spécialement la mangue, l’oignon et la tomate pour cette première phase. La seconde filière, dite prioritaire, laissée au choix du pays en vue de la diffusion de technologies développées aussi bien dans le pays par les centres de recherche que dans les autres pays de la CEDEAO et hors CEDEAO. Au cours de cette première phase, a confié Mahama Zoungrana, le PPAAO-Burkina interviendra sur cinq filières à savoir, le riz, le maïs, le niébé, le bétail-viande et le karité. Le PPAAO est, selon la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Mercy Tembon, l’un des projets les plus importants de son institution contre la pauvreté en Afrique. Elle a affirmé attendre de cette réunion plus de synergie d’actions entre les pays membres du PPAAO. Les travaux de cette deuxième réunion de synthèse des missions d’appui 2013 alimenteront ceux des 6es assises du Comité régional de pilotage du programme. Prendront part à ces assises, les présidents des comités nationaux de pilotage des 13 pays, le Conseil ouest et centre africains pour la recherche et le développement agricole (CORAF), la CEDEAO, la Banque mondiale et les Coordonateurs nationaux .
