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Le Quotidien N° 914 du 11/11/2013

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Lutte anti-stupefiants : Les Douanes burkinabè s’inspirent des expériences sénégalaises
Publié le lundi 11 novembre 2013   |  Le Quotidien


Kuilbila
© Autre presse par DR
Kuilbila Jean Sylvestre Sam, Directeur général des Douanes


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A la faveur de la lutte contre les stupéfiants, les Douanes burkinabè ont organisé la visite d’une équipe sinophile sénégalaise. Cette équipe, composée de Bocar Sow, agent des Douanes sénégalaises, et de son chien Grim, dressé pour détecter les stupéfiants, a procédé à une séance de démonstration à l’école nationale des Douanes, le vendredi 8 novembre 2013.
Le vendredi 8 novembre 2013, à l’école nationale des Douanes, une équipe sinophile sénégalaise a procédé à une séance de démonstration. Le directeur général des Douanes du Burkina Faso, Sylvestre Sam, qui a présidé la tenue de ce stage, a confié : « Nous aspirons aujourd’hui, au niveau de l’administration des douanes burkinabè, à la modernisation. Nous avons besoin de nous inspirer des expériences des autres pays. C’est ce qui nous a motivé à organiser cette visite de la douane sénégalaise. ». A l’en croire, c’est grâce à la coopération tripartite entre le Burkina, la France et le Sénégal que cette équipe sinophile a été dépêchée. Le directeur général des Douanes a tenu à saluer cette expérience. Selon lui, dans un monde en profonde mutation, ce type de contrôle permet d’être efficace sans pour autant perturber la fluidité du trafic. A l’en croire, le domaine de prédilection de l’administration des Douanes, c’est le contrôle au niveau des aéroports, mais elles espèrent élargir cette action aux différentes frontières. « Nous comptons, dans un proche avenir, avec l’aide de nos partenaires, pouvoir mettre en place ce type d’équipes pour nous accompagner efficacement dans le cadre de nos contrôles et de la recherche des produits prohibés comme les drogues », a-t-il confié. « Nous cherchons à avoir une certaine maîtrise de cette technique dans laquelle on utilise des chiens détecteurs. Les participants à ce stage ont assisté à une séance de démonstration de la part de l’agent des Douanes sénégalaises et son chien Grim (nom du chien). En effet, ce labrador, âgé de 2 ans et demi, a procédé à la détection d’un paquet de drogue dissimulé parmi plusieurs sacs. Grim est aussi capable d’autres prouesses comme l’obéissance à son maître. Bocar Sow, agent des Douanes sénégalaises, a salué cette initiative des autorités douanières du Burkina. « Je suis là dans le cadre d’une mission d’expérimentation sinophile anti-stupéfiants qui entrerait dans la dynamique de la coopération Sud-Sud. J’aimerai remercier les Douanes burkinabé pour le privilège qui m’a été offert de partager mon expérience. Je voudrais vraiment voir un jour des douaniers burkinabè être formés à cette technique », a-t-il souhaité. A l’endroit des douaniers burkinabè, il a tenu à les exhorter en ces mots : « Je sais que c’est un métier difficile, car le temps vous manquera, mais c’est métier noble, d’autant plus que nous sauvons l’humanité. Vous savez tous que la drogue est un fléau dangereux pour les jeunes surtout et ça entrave le développement d’un pays».
Pour le dressage de ces chiens détecteurs il a souligné: « La formation du chien se déroule en 3 étapes. La première étape c’est l’initiation, il faut que le chien parvienne au maître à l’âge de 3 mois, afin qu’il soit initié au jeu. Ensuite, le dressage se poursuit à la Rochelle, en France, pour une durée de 10 semaines. Durant ce temps, le chien est dressé à l’obéissance et à la détection des drogues douces à l’exemple du cannabis. A l’issue de ce stage, il y a un autre stage qui interviendra 3 mois après et devra durer 4 semaines. Ce stage consistera à former le chien à la détection de la cocaïne, de l’héroïne, de l’amphétamine et à partir de ces drogues le chien sera à mesure de détecter toutes les drogues qui puissent exister ». En ce qui concerne les mulets, il a tenu a dire que le chien n’est pas à mesure de détecter la drogue. « Au stade où nous sommes, le chien n’est pas dressé afin de détecter de la drogue avalée. Pour qu’il détecte de la drogue, il faut qu’il puisse renifler cette drogue», a-t-il conclu.

Par Ibrahim KABORE (Stagiaire)

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