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Tour du Faso : un film pour ressortir la face cachée de l’échange interculturel Afrique-Europe
Publié le dimanche 10 novembre 2013   |  AIB


26e
© Autre presse par DR
26e Tour du Faso : 70 coureurs ont pris le départ vendredi pour Ouagadougou-Ouahigouya


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Ouagadougou, L’anthropologue allemand, Malte Wulfinghoff qui a accompagné 3 années de suite, l’équipe de son pays pour le tour du Faso a réalisé un film sur la compétition cycliste où les vertus de l’échange interculturel a été mis en valeur. Il a été projeté le 4 novembre à Ouagadougou.

Malte Wulfinghoff malgré sa position de stagiaire à l’époque, a choisi l’édition 2011 du Tour international du Faso pour faire voir le côté positif de l’Afrique, une Afrique où le côté négatif est toujours exposé en Occident. Cette même année fut la révolte des Burkinabè avec Hamidou Bangba Zidwemba, pour reconquérir le maillot jaune après 6 ans de disette.

Dans ce film de 90 minutes on remarque une équipe allemande conquérante et plein de rage avec Benjamin Hober (classé 4e cette année) au devant de la scène à la conquête du maillot jaune le plus convoité du tour.

Le meilleur sprinter allemand se plaint par moment des aléas climatiques, de l’état des routes (multiples crevaisons), se fâche devant l’adversité des coureurs africains (un comportement loin de la philosophie de l’équipe allemande selon Malte), mais fini par revenir sur terre pour reconnaitre leur mérite.

Dans ce combat à distance le fair-play a toujours pris le dessus sur l’enjeu, ce qui a permis aux Allemands de trouver des moments de détente pour rendre visite à des familles de coureurs (de Ernest Zongo, double vainqueur du tour du Faso en 95 et en 97 et encadreur de l’équipe allemande et de Abdoul Wahab Sawadogo, écarté en 2011 pour indiscipline) et à une école (dans un village de Tenkodogo, dans le Centre-Est du Burkina).

Dans ces échanges interculturels, les Allemands ont aussi eu des contacts avec les équipes du Gabon, de la Sierra Léone et du Togo. Selon M. Wulfinghoff, « en Europe c’est toujours le côté négatif de l’Afrique comme les guerres, les famines, les catastrophes qui sont montrés, mais ce film a révélé la face cachée de l’hospitalité africaine ».

Les Burkinabè ont eu le privilège de voir le film qui a couté près d’un million d’euros, avant même sa sortie officielle prévu en avril prochain en Allemagne.

L’idée du film est de Wilm Hygen et produit par Augenschein en Cologne (Allemagne) et Malte dans le rôle de l’interface.

AS/

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