C’est une nouvelle qui a réjoui plus d’un Burkinabé. En effet, Jean Baptiste Natama a été nommé, le 15 octobre dernier, directeur de cabinet de la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosana Dlamini Zuma. Cette nomination est sans doute la consécration d’une riche et dense carrière de cet officier supérieur de l’armée burkinabé qui force respect et admiration.
Il était jusque-là, secrétaire permanent du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) et, par ailleurs, haut responsable adjoint en charge de l’opérationnalisation de la force en attente de l’Union africaine dirigée par l’ex-président guinéen, le Gal Sékou Bâ Konaté. C’est dire que son expérience et sa grande connaissance des relations internationales, notamment africaines ont certainement compté pour beaucoup dans sa nomination.
En outre, c’est le mérite de ce juriste et diplomate chevronné et la reconnaissance de la qualité des ressources humaines du Pays des hommes intègres qui ont été salués. L’homme, en effet, est l’un des plus talentueux de sa génération et sa trajectoire est des plus atypiques, son parcours du combattant sur le pic du Nahouri jusqu’au cabinet de Mme Zuma à Addis Abeba est à faire pâlir de jalousie plus d’un. A ce poste de confiance qui exige compétence, diligence, efficacité et discrétion, nul doute que le colonel Natama saura tirer son épingle du jeu.
Cet excellent communicant a toujours su faire montre de toutes ses qualités partout où des responsabilités lui ont été confiées, du reste c’est tout le mal qu’on lui souhaite. Il est désormais l’œil et l’oreille de la Iron woman, qu’est Nkosana Zuma, un autre défi qu’il relèvera sans doute avec brio. Bon vent colonel !